La plénière de l'Assemblée populaire de la wilaya d'Alger (APW) se tiendra le 12 avril, outre le rapport annuel devant être présenté par le wali d'Alger, à l'ordre du jour de cette rencontre plusieurs points importants. Les élus devront, entre autres, étudier le budget primitif (BP) de l'année 2006. Ils sont également supposés faire le point sur l'état d'avancement du « dossier Casbah », notamment en ce qui concerne l'article 3 du décret 324/2003 lié à la réhabilitation et à la sauvegarde de la vieille cité. Les membres de l'APW évoquent également la question de la défalcation des terres agricoles de la capitale. C'est vraisemblablement la question sur laquelle devront s'attarder les élus en raison de son importance. Notre source à l'APW d'Alger nous informe, justement, que « les 39 opérations de défalcation devront être effectuées prochainement en application du décret relatif à la reprise des terres agricoles par l'Etat ». Les terrains repris serviront globalement à la réalisation de 16 projets relatifs à la réalisation de logements LSP. Deux mosquées, un cimetière et une résidence universitaire seront réalisés sur ces terrains. La résidence universitaire en question sera réalisée dans la commune de Bab Ezzouar et aura une capacité d'accueil de 4000 lits. Il est également prévu de réaliser 159 logements de fonction au profit des employés de la DGSN ainsi qu'un commissariat. Le programme relatif à la défalcation des terrains agricoles ne s'arrête pas là, puisqu'il prévoit la construction de deux bases de la Protection civile, trois groupes scolaires (lycées et écoles moyennes) ainsi que 11 écoles primaires. Notre source à l'APW d'Alger a tenu à préciser, par ailleurs, que « le budget primitif de l'année 2006 a été envoyé à l'administration de la wilaya le 3 janvier dernier et ne sera étudié que le 12 avril. Le dossier des défalcations des terres agricoles, par contre, n'a pas connu de retard puisqu'il a été envoyé à la wilaya le 28 mars dernier ». La même source s'est félicité du fait que « les élus peuvent enfin reprendre leur travail ». Rappelons, à ce propos, qu'une certaine tension a régné durant des mois à l'APW d'Alger, certains élus ont manifesté leur mécontentement quant aux « dysfonctions » qu'a connues leur Assemblée. Ces derniers avaient protesté contre le fait que l'APW ne se rassemblait que deux fois par an au lieu de quatre fois, comme le prévoit la loi. Ces mêmes élus se sont également insurgés contre le fait que le budget supplémentaire ait tardé à être étudié en plénière. Signalons enfin que le code de la wilaya autorise les citoyens à assister aux débats de l'APW.