Le manque de vaccins pour enfants dans de nombreuses localités a conduit les parents à se rabattre sur le service de la PMI (Protection maternelle et infantile) de Aïn El Hammam. Chaque jour, en plus des patients dépendant du secteur sanitaire local, des résidents d'autres daïrates (Ouacifs, Azazga et même de Draa Ben Khedda) se présentent à la PMI pour faire vacciner leurs bébés. Depuis l'été dernier, des habitants de wilayas telles que Bouira, et même Alger et Boumerdès, viennent fréquemment faire vacciner leurs enfants contre le «BCG» le «DTCP Hib» ou le «HBV», des vaccins qu'ils ne trouvent pas dans les structures sanitaires proches de leurs domiciles. Prévue pour faire face à une population limitée, la PMI se retrouve face à une pression sur ses locaux et son personnel. La seule vaccinatrice ne peut se dérober face à la pression d'une population de plus en plus importante. Bien qu'occupant des locaux au niveau de l'hôpital de Ain El Hammam, la PMI dépend, administrativement, de l'EPSP d'Iferhounene qui doit la pourvoir en matériel et personnel.