Association Nour Doha : journée de sensibilisation sur les lymphomes Une journée de sensibilisation contre les lymphomes a été tenue ce samedi au centre de recherche scientifique de l'université Hadj Lakhdar de Batna (ex-mouhafada). Organisée par l'association Nour Doha d'aide aux personnes atteintes de cancer, avec la participation du groupe d'étude algérien des lymphomes (GEAL) et la collaboration du service d'hématologie et d'anatomie pathologique du CHU de Batna, cette journée s'est déroulée autour du thème « Bien comprendre le lymphome pour mieux le prendre en charge ». Samia Guesmi, présidente de l'association Nour Doha, explique que leur activité consiste essentiellement à lutter contre le cancer sous toutes ses formes. Cette lutte passe, selon elle, par la sensibilisation des citoyens et la transmission d'un minimum d'informations sur les causes de cette maladie ainsi que les moyens de sa prévention. Pour ce faire, des journées sont organisées sur tout le territoire national sur les différents types de cancer. «La semaine passée, nous avons organisé à Alger une journée autour du cancer du poumon. Deux autres journées, en plus de celle d'aujourd'hui, sont prévues avant la fin de l'année en cours», nous a-t-elle révélé. Par ailleurs, et toujours selon notre interlocutrice, des journées de dépistage et de diagnostic sont organisées par l'association. Ces dernières impliquent un réseau de plus de 30 médecins oncologues à travers plusieurs wilayas. «Le diagnostic et le traitement sont une responsabilité de l'Etat, mais cela n'empêche pas l'association de prendre en charge le malade dépisté», a-t-elle assuré, ajoutant : «Nous sommes même allés jusqu'au fin fond de l'Algérie, à Timyawin, où nous avons pris en charge des nomades et même des Maliens.» La présidente de l'association a aussi dénoncé ce qu'elle qualifie de « le plus grand problème en Algérie», à savoir le non-accès à la radiothérapie pour la majorité de patients, ainsi que les rendez-vous étalés sur des mois pour la chimiothérapie. S. M.
Lycée Hchachna Kadour : les élèves reviennent à la charge Une cinquantaine d'élèves du lycée Hchachna Kadour ont tenu, hier matin, un sit-in devant la direction de l'éducation pour dénoncer l'insécurité qui règne à l'extérieur de l'enceinte de leur établissement. Il y a deux semaines, ces mêmes élèves avaient observé, pour rappel, une grève de deux jours en réaction à l'agression à l'arme blanche d'un des leurs non loin de l'établissement. Dans un article paru dans nos colonnes la semaine dernière, les élèves avaient promis que leur mouvement de protestation mis en veille pour cause d'examen, allait reprendre. Ainsi, le ton monte d'un cran et la direction de l'éducation ne compte pas réagir. Elle considère que ses prérogatives et sa responsabilité ne doivent pas dépasser les limites des murs d'enceinte du lycée. S. M.
4eme festival du théâtre d'expression amazighe Le théâtre régional de Batna (TRB) organise pour les dix jours à venir la quatrième édition du festival du théâtre d'expression amazigh, à laquelle prendront part huit wilayas des quatre coins du pays. Le TRB aura l'honneur du lever de rideau de cette édition avec la pièce Rhinocéros, de Eugène Ionesco, traduite par Nouri Seghir et réalisée par Samir Oudjit. Les représentations seront au nombre de seize et seront réparties entre la scène du TRB et celle de la maison de la culture. Ces dix jours d'activité théâtrale non-stop feront sans aucun doute le bonheur des fans du 4ème art. Certains viendront juste pour la fierté d'écouter des comédiens jouer sur scène en s'exprimant dans leur langue maternelle. La cérémonie d'ouverture, marquée par une grande affluence, a été l'occasion pour une troupe de jeunes talents de présenter un mélodrame relatant les différentes étapes traversées par l'Algérie durant les cinquante dernières années. Il s'agit de jeunes danseurs qui ont montré une grande maîtrise de la technique de danse bien que la chorégraphie exécutée par Riadh Beroual sous le rythme d'un montage musical de Issam Belaïdi, ait manqué d'inspiration. Nous avons assisté à une gestuelle qui relèverait plutôt de la danse synchronisée que de la danse de scène. Avec un suivi plus rigoureux, les danseurs feraient preuve de plus de grâce et éviteraient la rigidité apparente qui a caractérisé leur prestation. Sur un autre plan, plusieurs parmi le public n'ont pas compris le pourquoi de la couleur noire de leurs costumes. Toujours est-il, que ce sont des jeunes qu'il faut encourager mais aussi et surtout prendre sérieusement en charge. L.G.