Les résidants de la cité Mohamed Boudiaf (2000 Logements) à la nouvelle-ville de Tizi Ouzou évoluent au milieu d'un environnement qui se dégrade de jour en jour. Les ordures ménagères et autres détritus ont envahi, en effet, chaque coin des bâtiments, d'où se dégagent des odeurs nauséabondes. A quelques mètres, des enfants jouent innocemment, ignorant le risque de maladie qu'ils encourent. Sur les trottoirs et la chaussée, complètement défoncés, les eaux usées ruissellent à l'air libre, ce qui favorise la propagation des moustiques. Certains riverains affirment que les services de la voirie de l'APC de Tizi Ouzou ne sont pas passés depuis plusieurs jours. « Nous les avons interpellés à maintes reprises, en vain. Nos doléances auprès de l'APC de Tizi Ouzou sont restées lettre morte », dénonce un quinquagénaire qui avoue que les démarches engagées par les résidants de la cité n'ont pas abouti. A l'approche de la saison chaude, les riverains réclament la réalisation de niches à ordures et l'établissement d'un programme de ramassage régulier par l'APC.