Les usagers de la ligne Aïn El Türck-Oran continuent de broyer leur pain noir à cause de la défaillance du transport. Les nombreuses plaintes adressées aux responsables locaux sont restées vaines, diront nombre de citoyens. Livrés à eux-mêmes, ils subissent la loi des clandestins qui exigent le prix fort, soit 100 DA la place, voire plus dès 18 heures. La direction des transports n'a apparemment pas pu trouver la bonne résolution. Et pour cause, les taxieurs agréés sur cette ligne ont réduit drastiquement leurs rotations. Etant en leur majorité des retraités ou d'anciens moujahids, ces derniers n'assurent leurs rotations qu'aux heures de pointe, soit aux toutes premières heures de la matinée, sinon en début d'après-midi, pour cesser toute activité dès 14 heures. Cette situation profite assurément aux clandestins qui dictent leur loi.