Une trémie à Bab Wahran Devant les fréquents embouteillages qui étranglent l'entrée de Tlemcen, à partir de Bab Wahran, les responsables ont jugé indispensable la réalisation d'une trémie. Les travaux ont, d'ailleurs, été entamés au niveau du bas de l'avenue Akid Lotfi. Cependant, certains observateurs, qui ne sont pas contre ce type de projets à Tlemcen, estiment que cet ouvrage, à ce niveau, ne résoudra pas vraiment le problème de circulation, en ce sens que la sortie de la trémie aboutira à proximité d'une place publique, déjà engorgée. En plus, cette avenue, qui est très spacieuse, avec de vastes trottoirs, sera réduite comme une peau de chagrin. Annexe universitaire à Maghnia Les travaux des différents projets (blocs administratifs et pédagogiques) de l'annexe universitaire de Maghnia vont bon train. A voir de près le rythme de travail des entreprises engagées, le gros ouvrage sera livré à temps, c'est à dire avant la prochaine rentrée universitaire. Situé à la cité des chouhadas, sur la route de Zouia, le nouveau campus, d'une très belle architecture, sera doté de 1 000 places pédagogiques et de 500 lits. Il est clair que cette réalisation désengorgera les différents pôles universitaires de Tlemcen et rendra un grand service aux étudiants des communes limitrophes, comme Nedroma, Ghazaouet, Sebra et Marsat Ben M'hidi... Selon nos sources, trois filières y seront enseignées, à savoir : la littérature, le droit et la gestion. Route meurtrière Encore une fois, la route de Oujda s'est illustrée par ses bilans morbides : avant-hier, dans l'après-midi, à quelques kilomètres du poste frontalier Akid Lotfi, trois personnes à la fleur de l'âge, ont trouvé tragiquement la mort. Un camion conduit par un trafiquant de carburant a mortellement percuté un piéton sur l'accotement de la chaussée. Un véhicule léger, qui circulait derrière le poids lourd, en voulant éviter le corps gisant dans une mare de sang, s'est violemment déporté sur le côté pour s'écraser contre un arbre. Les deux occupants se sont éteints sur le coup. Cet énième accident mortel suscite la colère des citoyens de la ville de Maghnia qui demeurent impuissants devant ces contrebandiers meurtriers. Et ce ne sont pas les ralentisseurs érigés un peu partout qui viendront à bout de cette hécatombe.