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Détournement d'une terre de sa vocation agricole
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Publié dans El Watan le 24 - 12 - 2012

Les habitants du douar Bourahla, relevant de la commune de Hassi Mamèche, sont en grogne contre un opérateur qui vient d'acquérir environ 2 hectares de terre fertile.
Profitant d'un héritage, un héritier a vendu sa part à un homme d'affaire. Selon certaines indiscrétions, la transaction aurait rapporté à cet héritier la bagatelle de 30 millions de dinars. Située en bordure du CW 49 B, la bande de terre s'insère dans un espace agricole de grande qualité. Les parcelles de cultures maraîchères qui lui font face sont la preuve qu'avec un peu d'ingéniosité et la disponibilité de l'eau, ces terres agricoles par excellence peuvent produire de quoi alimenter le marché de gros en plusieurs tonnes de tomates, de petits pois, de pomme de terre ou de chou-fleur. Ce que ne se sont pas privés de faire des jeunes agriculteurs spécialisés en maraîchages dont ils maîtrisent les moindres rouages grâce une expérience ancestrale ramenée de la bande côtière du Dahra. C'est d'ailleurs la venue de ces fins techniciens qui aura permis à ces terres – en grande majorité appartenant aux EAC et à une famille – d'être valorisées.
Cette famille est connue par le passé pour ses vignobles dont la production pouvait atteindre les 10 000 quintaux. Plus tard, les propriétaires terriens se sont également appliqués à faire de l'élevage d'ovins, de bovins et avicoles. Malheureusement, à la mort des grands-parents, la famille entamera le processus de démembrement qui se traduira très vite par un morcèlement des terres.
La proximité de la ville aidant, de nombreux héritiers s'installeront en ville, cédant progressivement leurs terres à de nouveaux propriétaires.
C'est ainsi qu'à la faveur de la décennie noire, des familles venues des confins du Dahra s'installeront non loin du vieux cimetière. Si bien qu'un village de près de 300 habitations sera érigé, faisant disparaître des dizaines d'hectares de bonnes terres. L'agglomération est en pleine expansion, surtout que l'enclavement n'est plus de mise depuis qu'une route toute neuve a permis de joindre le douar Boumaaza, situé sur la route reliant Aïn Sidi Chérif. Disposant désormais de deux voies d'accès, le douar Bourahla est devenu très attractif pour les nombreux investisseurs.
C'est pourquoi, sitôt acquise, la dernière parcelle de 2 hectares vient de faire l'objet de travaux de décapage. Mais cette opération n'a pas été du goût des Bourahla qui se sont regroupés en nombre pour faire cesser les travaux qu'un engin lourd commençait à effectuer. Le bulldozer a tout simplement été contraint de quitter les lieux sous la menace. Les voisins qui craignent qu'un nouveau lotissement ne vienne s'installer à proximité de leurs fermes, se sont ligués pour menacer le conducteur de l'engin qui a été contraint de cesser ses travaux.
Dans une lettre adressée au chef de daïra de Hassi Mamèche, un des membres de la famille Bourahla, agronome de son état, s'insurge contre ce projet d'urbanisation d'une terre agricole. Soutenu par ses cousins et alliés, il ne compte pas laisser faire cet opérateur. Sa principale crainte serait que l'endroit pourrait attirer une population disparate qui risque de remettre en cause la tranquillité et la sérénité des lieux qui va également subtiliser des terres agricoles pour en faire un bidonville. Pour lui et les siens, il n'est nullement question de laisser s'installer un taudis à l'intérieur de leurs champs. Pour les contestataires, le nouveau propriétaire ne fait que mettre à profit la vacance du maire et le laxisme des services concernés. Quoi qu'il en soit, ils sont décidés à empêcher tout détournement de cette terre agricole de sa vocation initiale.
Le bras de fer risque de se transformer en une véritable bataille pour sauvegarder cette terre sur laquelle se sont relayées des générations. Vendredi dernier, la parcelle située à 4 km de Hassi Mamèche a failli se transformer en champ de bataille. Si rien n'est fait pour concilier les parties, il est fort à parier qu'un drame se profile à l'horizon. Ceux que redoutent le plus les riverains, c'est cette injection de sommes colossales sur des terres dont la seule attraction réside dans la vue panoramique qui pourrait très vite faire des envieux et transformer toute la région en un immense bidonville.


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