L'ambassadeur de Cuba, Son Excellence Roberto Blanco Dominguez, a fait hier le déplacement à Djelfa, le cinquième du genre en six mois, afin de poser officiellement la première pierre pour le lancement des travaux en vue de la réalisation d'une clinique ophtalmologique internationale. La dernière vite de la délégation cubaine, qui remonte au 7 mars dernier, avait pour objet les ultimes négociations pour la conclusion de l'accord de coopération entre les deux pays dans le domaine médicochirurgical des yeux. En ce qui a trait à la clause réservée au prix de cession du terrain d'assiette de 3 ha, fixé à 140 millions de dinars et jugé démesuré, ce sujet a failli ne jamais aboutir. De surcroît, l'agence foncière, acquéreur intermédiaire, y ajouterait une marge de 40 millions de dinars au titre de la viabilité, avant de le rétrocéder aux Cubains. Malgré la demande de dérogation du wali à la chefferie du gouvernement pour le dinar symbolique, la réponse qui y a été opposée était une fin de non-recevoir, s'appuyant en cela sur la loi de finances 2006 qui renvoie à la valeur vénale lorsque le bien est étatique. El Watan s'était alors saisi de ce dossier dans sa livraison du 11 mars, rappelant le caractère sensible de ce projet communautaire bien que sachant les prestations médicochirurgicales payantes. Avec 40 chirurgiens formés dans l'ex-URSS, 100 000 interventions prévues par an, des urgences fonctionnant H24, un laboratoire ultramoderne et une capacité d'hospitalisation de 120 lits, c'est un véritable hôpital intégral que la région acquerra grâce au gouvernement qui a daigné, par la suite, accorder ledit terrain au dinar symbolique.