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L'histoire d'un roman blessé
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Publié dans El Watan le 11 - 01 - 2013

Dans Nawrass Bacha, Hadjer Kouidri raconte l'histoire de Dawia et son destin avec souplesse et avec un certain plaisir de dire les choses.
Comme si la jeune romancière prenait chaque lecteur par la main et lui faisait des confessions. Elle évoque Dawia, son personnage principal, comme si elle parlait d'une voisine, et décrit El Agouna (la muette), la servante de Dawia, comme une connaissance du quartier autant que Laâbzouzi, l'oncle maternel, l'oncle protecteur. Hadjer Kouidri, qui situe l'histoire de Nawrass Bacha dans l'Algérie ottomane, à l'époque du dey d'Alger Mustapha Bacha, suit à la trace la vie de Dawia, mariée à bacha agha Hamdane, frère du bacha agha Farouk. Dawia est mère de Brahim laissé avec son oncle après le décès de Hamdane. Dawia vit dans un village, Aziz, cloîtrée dans une maison avec d'autres femmes. Elle a refusé la fortune, préféré vivre loin avec sa fille et rejeté le mariage de bacha agha Farouk.
«Je veux vivre loin des bacha agha et de leurs histoires. Je veux vivre aux côtés d'El Agouna. Elle, au moins, ne pose pas de questions», dit-elle. Dawia veut aussi s'éloigner de la belle Zeinab, seconde épouse de Hamdane, et des jalousies. La perte de Brahim ouvre les yeux à Dawia sur d'autres douleurs, d'autres tristesses, d'autres déchirures. «Six mois sont passés depuis la mort de Brahim. Sa tombe est couverte de neige. Je suis restée longtemps devant sa tombe en essayant d'ôter la neige. J'ai peur qu'il attrape froid. Je le vois en train de me regarder avec ses yeux perdus…», narre Dawia.
Au fil de l‘histoire, on voyage avec Dawia dans Alger de l'époque ottomane. Ici, on écoute le adhan, là on sent les parfums du jasmin, plus loin on plonge dans la chaleur des hammams, plus loin encore on voit les mouettes (nawrass en arabe) survoler la baie bleu azur de «Dzaïr», comme l'écrit Hadjer Kouidri… «Au milieu des maisons, il y a un arbre. Et chaque arbre cache les secrets des lieux», dit Dawia, désormais installée à La Casbah d'Alger. La romancière surprend bien ses lecteurs à la fin de l'histoire, enfin, à ce qui paraît comme «une fin» ou «une délivrance». Elle écrit, en se présentant, qu'elle aurait voulu donner une autre destinée à Dawia, une autre vie. «Nous rêvons de beaucoup de choses et nous l'oublions. Nous tissons d'autres rêves… comme si la sagesse s'exprimait par “le tissage“ de ces rêves et pas les rêves eux-mêmes», confie presque à petite voix Hadjer Kouidri.


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