Les besoins du marché algérien en papier et carton sont estimés à 500 000 t/an et satisfaits à 55% par l'importation, ce qui nécessite une augmentation importante des capacités de production installées, selon l'APS qui cite le responsable du marketing du Groupe industriel du papier et de la cellulose (Gipec), Nadir Saci. Intervenant lors d'une rencontre organisée, hier à Alger, par l'Institut italien pour le commerce extérieur (ICE) sur le secteur des arts graphiques, de l'industrie du papier et de l'impression sur emballage, ce cadre a estimé à 600 millions de dollars le coût des quantités de papier consommées annuellement. S'y ajoutent 84 millions de dollars pour les 95 000 tonnes d'emballages divers des produits importés chaque année, ce qui porte la facture globale à 684 millions de dollars, un montant susceptible de dépasser à moyen terme le milliard de dollars, selon les prévisions du Gipec. Poursuivant son « processus de redressement » dans le cadre de la politique nationale de privatisation et de partenariat, le Gipec « souhaite être accompagné par des partenaires nationaux ou étrangers ». Les capacités de production existantes sont de 10 900 t/an pour la pâte à papier, 67 500 t/an pour le papier impression écriture, 21 500 t/an pour le papier carton compact et de 66 500 t/an pour le papier d'emballage, selon les indications de M. Saci. Au cours de la même rencontre, la responsable marketing de l'Association des constructeurs italiens de machines pour arts graphiques et papier (Acimga), Mme Maria Grazia Facchinetti, a incité les industriels algériens à participer au Salon des technologies pour l'impression et le converting qui aura lieu du 9 au 13 mai prochain à la Foire de Milan (Italie).