Les membres du comité central, les élus de l'APN et du Conseil de la nation, les élus locaux et les militants du parti FLN de Annaba ont demandé, hier, le départ de Abdelaziz Belkhadem, en marge d'une réunion tenue à la mouhafadha, dont l'objet est la dénonciation de l'agression physique subie, mardi à Alger, par le mouhafedh et ex-sénateur Mohamed Salah Zitouni. «La responsabilité entière incombe à Abdelaziz Belkhadem dont nous demandons son départ le plus vite possible. Le mouhafedh de Annaba a été violenté, mardi, par des inconnus à sa sortie de la réunion des secrétaires généraux du parti, ce qui lui a valu 8 jours d'incapacité physique. Abdelaziz Belkhadem n'a même pas daigné dénoncer cet acte barbare», ont déploré à l'unanimité les présents à cette réunion, sanctionnée par un procès-verbal. Au micro, l'ex-sénateur Zitouni est revenu sur cet incident, précisant qu'«il est secondaire à ma décision d'écarter les éléments du député FND de Annaba, Bahaeddine Tliba, venus assister à la réunion. Etrangers au parti, j'ai exigé d'eux de quitter la salle sous peine d'annuler la réunion que présidait Abdelaziz Belkhadem». Pour rappel, le richissime homme d'affaires Bahaeddine Tliba est le seul député du parti FND en Algérie. Se prévalant de ses liens avec le ministre de l'Intérieur, Daho Ould Kablia, et les autorités locales à Annaba, il se fait passer pour le vice-président du groupe parlementaire du FLN, un poste qui n'existe pas, selon l'organigramme de l'APN. A la veille des élections législatives du 29 novembre 2012, il avait appelé, à travers une page publicitaire dans la presse nationale, le président Abdelaziz Bouteflika à se porter candidat pour un quatrième mandat.
