Après que les autorités eurent « libéré » la rue Bouzrina des petits revendeurs affectés au marché Zoudj Ayoun aménagé à cet effet, voilà le long de ladite rue envahie de nouveau par une nuée de revendeurs qui squattent les arcades non sans congestionner la circulation automobile. Les propriétaires de magasins ne savent plus quoi faire devant ce négoce déloyal. « Cela devient un droit pour ces revendeurs qui, tôt le matin, prennent possession du moindre empan pour installer leurs étals », disent les propriétaires de magasin indignés de voir la puissance publique fermer les yeux sur cette anarchie. « Une situation qui verra, à moyen terme, les squatters mettre, encore une fois, les autorités locales devant le fait accompli, obligeant ces derniers à leur offrir un nouvel espace », tempête un commerçant.