Après que les autorités eurent « libéré » la rue Bouzrina des petits revendeurs, affectés au marché Zoudj Ayoun, aménagé à cet effet, voilà que la rue est envahie par une nuée de revendeurs à la criée. Petit à petit, le marché informel reprend droit de cité le long des arcades non sans obstruer la voie piétonne. Les propriétaires de magasins ne savent plus à quel saint se vouer dans la mesure où, disent-ils, ce négoce constitue une concurrence déloyale pour leur activité.