Les populations de Slim et Bir El Fodha, communes situées respectivement à 127 et 130 km au sud-ouest du siège de la wilaya, sont totalement coupées du reste du monde en matière d'information et ne captent plus la chaîne de télévision nationale, et ce, depuis le 5 mars dernier. Cela, suite à l'effondrement du mat qui supportait l'émetteur-récepteur qui arrosait la zone en question. Ces populations n'en finissent pas de réclamer le rétablissement de cette antenne et leur permettre de suivre, à défaut de paraboles, les programmes de la chaîne nationale. « Ces populations, nous dira un citoyen de Mohamed Meraïssi, vivent dans une pauvreté chronique et leur situation socioéconomique ne leur permet pas d'acheter une parabole. Elles restent donc tributaires des programmes de la télévision nationale et les maintenir dans cette situation, à défaut de connexion, constitue un déni d'un droit constitutionnel, le droit d'être informé ! Par ailleurs, on ne capte ni la Chaîne I de la Radio nationale ni la radio régionale El Hodna, la plupart des citoyens de cette région vivent en dehors du temps. » Signalons au passage que la Radio Hodna ne rayonne aucunement sur l'ensemble de la wilaya, mais sur une dimension réduite, émettant de faible portée, à peine des localités distantes de 12 km qui sont arrosées, sinon pour le reste, les populations reçoivent à fort débit les programmes des radios régionales des Aurès et des Ziban.