Le réseau routier de la commune de Tizi Ntléta dans la daïra des Ouadhias à 30 kilomètres au sud de la wilaya de Tizi Ouzou, est dans sa totalité dégradé. A commencer par la RN30 qui traverse le chef lieu communale. La direction des travaux publics l'a simplement oublié, du moins le tronçon traversant Tizi N Tléta. Les nids de poules et les crevasses parsèment cet axe routier pourtant réputé être très fréquenté par les automobilistes. Concernant le chemin menant du chef lieu vers Ait Abdelmoumène en passant par le village de Cheurfa, la route est étroite et truffée de virages dangereux. A la moindre fausse manœuvre, c'est l'accident. Quant à l'état de la chaussée, elle est détériorée en plusieurs endroits. Les transporteurs ont même organisé une journée de grève pour réclamer son revêtement, l'année passée en vain. A partir du quartier Ait Graiche, c'est le calvaire qui attend les automobilistes surtout depuis le lancement des travaux de gaz naturel. Les entreprises ont labouré la route des deux côtés. La remise en l'état n'étant jamais assurée, alors les usagers en paient les frais. La route menant vers Beni Douala est tellement accidentée que les automobilistes préfèrent voyager dans des fourgons de transport. «Je suis véhiculé mais je préfère prendre le fourgon. La route est impraticable», dira un ouvrier exerçant à Béni Douala. Quant à la route reliant Ait Abdelmoumène à la commune voisine de Souk El Tenine, le constat est catastrophique. Le bitume a pratiquement disparu sur une bonne partie de la chaussée. A Taghoucht et à Azemmour Amrane, la route ressemble plutôt à un champ de bataille. Les sillons et les trous béants causés essentiellement par les fuites d'eau potable, jonchent la chaussée. Les transporteurs assurant la desserte vers Souk El Tenine, ont protesté à maintes fois contre cette situation. Les autorités locales sortantes de Tizi N Tléta et de Souk El Tenine se contentaient de leur dire que «le projet de revêtement de cette route est confié à Sonatro».