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Repèrer : la paix perdue de vue
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Publié dans El Watan le 24 - 01 - 2013

Décidément, l'électorat israélien n'a pas changé, tel qu'il est connu dans son canal d'expression habituelle. Il s'agit des élections législatives, réglées comme une partition, où tous les protagonistes finissent par se neutraliser. Les Israéliens ont donc été sensibles au discours guerrier du Premier ministre sortant, Benjamin Netanyahu, peut-être un peu moins qu'avant, mais tout est fait pour reproduire les coalitions habituelles, là aussi une constante dans la vie politique israélienne. Même si son parti, le Likoud, a perdu quelques sièges, Benjamin Netanyahu est sûr de former le prochain gouvernement. Il n'aura d'autre choix, selon les analystes, que de s'allier au nouveau parti Yesh Atid, le vainqueur inattendu des élections, au prix de concessions. Ou encore, diront certains, neutraliser ce dernier pour tempérer ses ardeurs dans le cas où il en ferait la manifestation.
Tout est donc sous contrôle, comme le disent les militaires, décidément bien nombreux à s'engager à la retraite dans le champ politique. Et M. Netanyahu en est l'un d'eux. Au plan statistique, la coalition de droite et des religieux est à égalité avec le bloc du centre et de gauche, une manière d'en parler, sans plus. On ne distingue en effet aucune frontière entre les deux courants, s'agissant bien entendu des territoires palestiniens, du droit des Palestiniens ainsi que de la question des territoires arabes sous occupation israélienne.
Au lendemain de la guerre de juin 1967, c'est ce qu'on appelle la gauche israélienne qui avait élaboré et mené la politique de colonisation de ces territoires, et l'actuel président Shimon Peres en est l'architecte. D'ailleurs, il a toujours été dit que la classe politique israélienne dans son ensemble était liée par ce qu'elle appelle les questions consensuelles et qui sont précisément celles liées à l'occupation israélienne – jusqu'à celle de l'eau – les dirigeants du mouvement sioniste forts de la promesse Balfour pour un foyer juif en Palestine, avaient saisi les participants à la Conférence de Versailles en 1919, pour que soient repoussées les frontières de ce qui allait devenir Israël en 1948.
Des guerres ont été menées en ce sens et des territoires riches en eau occupés. L'accord d'Oslo de 1993 ne sera, en ce sens, jamais la preuve du contraire. Ce n'est qu'un accord de principe, Israël en ayant tenu compte pour faire traîner les négociations, les ajourner et enfin les annuler. C'est Ariel Sharon – dans le coma depuis de longues années – qui décrètera la mort de ces accords sans susciter la moindre opposition. Netanyahu, au pouvoir depuis 1996, n'a fait que poursuivre dans cette ligne, menaçant même les pays arabes qui s'y opposeraient. Certains n'ont alors pas manqué de souligner qu'il voulait «la paix et les territoires», alors que les pays arabes proposaient «l'échange de la paix contre les territoires».
A l'heure des comptes, il n'y a pas de repêchage puisque l'ancien ministre des Affaires étrangères, Avigdor Lieberman, disparaît des radars, tandis qu'apparaît le Yesh Atid, un parti mené par une vedette de la télévision israélienne, mais néanmoins se situant au centre, et plus préoccupé des questions sociales. Ce qui, dans le contexte israélien, ne veut pas dire grand-chose. Ce parti pourrait être absorbé par une coalition qu'il n'aura pas la possibilité de guider ou d'orienter, le black-out ayant été imposé sur le processus de paix avec les Palestiniens. Plus que cela, les ténors du Likoud plaident déjà pour «un gouvernement élargi face à la question iranienne».
Ou encore, «face au Printemps arabe» susceptible, pouvait-on constater, comme cela fut le cas en Egypte lorsque fut attaquée l'ambassade israélienne au Caire, ou que planait, mais pendant un temps seulement, l'hypothèse d'une remise en cause de l'accord de paix séparé égypto-israélien de Camp David. L'on voit mal alors comment une nouvelle coalition pourrait échapper au leadership de Benjamin Netanyahu ou encore appliquer un autre programme. Ce sera encore et toujours un plan de guerre contre les Palestiniens, avec toujours «les trois non» au démantèlement des colonies, à la restitution des territoires et au retour des réfugiés palestiniens. Ou encore la fin de l'annexion d'El Qods.


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