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Israël, à droite toute !
Netanyahu se résigne à un cabinet restreint
Publié dans Liberté le 18 - 03 - 2009

“Un accord de gouvernement a été signé entre le Likoud et Israël Beïtenou”, a annoncé une porte-parole du Likoud à la presse. L'accord est intervenu dans la nuit de dimanche à lundi, après des négociations de plusieurs heures. Au terme de cet accord, le chef du Likoud, Benjamin Netanyahu, désigné pour former et diriger le prochain gouvernement, a concédé cinq portefeuilles ministériels à Israël Beïtenou, un parti d'extrême droite anti-arabe.
Il s'agit du ministère des Affaires étrangères qui doit revenir au chef de ce parti, le russophone Avigdor Lieberman, ainsi que ceux de la Sécurité intérieure, des Infrastructures, du Tourisme et de l'Intégration des nouveaux migrants. L'arrivée de Lieberman à la tête de la diplomatie israélienne, dans le gouvernement le plus à droite de l'histoire de ce pays, inquiète aussi bien la communauté internationale qu'une grande partie de la population israélienne elle-même. Israël Beïtenou, qui a mené une campagne virulente et violemment anti-arabe, a créé la surprise du scrutin législatif en se positionnant comme troisième force politique de l'Etat hébreu derrière Kadima et le Likoud et devant le parti travailliste. Depuis qu'il a été officiellement chargé de former un gouvernement, c'est le premier accord conclu par Benjamin Netanyahu. Mercredi dernier, une rencontre secrète a eu lieu entre lui et Tzipi Livni et des négociateurs ont été désignés pour tenter de trouver des compromis en vue d'un gouvernement de large coalition. Selon toute vraisemblance la démarche n'a pas abouti et le futur chef du gouvernement est quelque peu otage de ses alliés de l'extrême droite. Il est vrai que les divergences sont importantes entre Kadima et le Likoud. Tzipi Livni exige que le Likoud s'engage à soutenir le projet de “deux Etats pour deux peuples” et entend poursuivre les négociations avec l'Autorité palestinienne du président Mahmoud Abbas. Pour sa part, Netanyahu rejette l'idée de la création d'un Etat palestinien et prône celle d'une “paix économique” qui viserait, selon lui, l'amélioration des conditions de vie des Palestiniens en Cisjordanie. Outre l'accord avec Israël Beïtenou, Benjamin Netanyahu compte conclure de même avec d'autres formations, toutes à droite de son parti. Il s'agit des ultra-orthodoxes sépharades du parti Shass (11 députés), des ultra-orthodoxes ashkhénazes de la Liste unifiée de la Torah (5 députés) et deux partis de l'extrême droite, l'Union nationale (4 députés) et le Foyer juif (3 députés). Ces deux dernières formations, attachées à la politique expansionniste de la colonisation des territoires palestiniens menacent toutefois Netanyahu de l'empêcher de constituer une majorité.
Les dirigeants de la Liste de l'union nationale et du Foyer juif ont révélé qu'ils coordonnaient leurs efforts pour obtenir des portefeuilles ministériels et des concessions politiques. Sans l'appui des deux partis qui totalisent sept députés, la coalition de Netanyahu ne totaliserait que 58 députés, alors que la majorité requise pour gouverner est de 61 sièges à la Knesset. Les deux partis exigent, notamment, le ministère de l'Education et celui de l'Habitat. Ce dernier revêt un caractère crucial pour la poursuite de la colonisation en Cisjordanie et à Jérusalem-Est. Seulement Netanyahu l'aurait déjà promis au Shass, ce qui laisse planer le spectre de l'incapacité de Netanyahu à former un gouvernement. En tout état de cause, si le gouvernement n'est pas constitué au 3 avril prochain, le président Shimon Peres pourrait désigner un autre Premier ministre. On n'en est pas encore là, mais une telle hypothèse n'est pas à écarter totalement.
M. A. Boumendil


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