Les universitaires non logés verront-ils le bout du tunnel ? La grève annoncée par le CNES, pour la mi-février, n'est pas pour arranger les affaires de l'université Hadj Lakhdar, selon Mabrouk Khierdine, secrétaire général du syndicat. «La rupture du gaz imposée par la Sonelgaz pour mise en conformité a déjà trop perturbé l'année universitaire. Avec plus de 2 semaines d'arrêt de cours, nous n'allons pas enfoncer le clou davantage», nous a-t-il confié en nous précisant qu'une assemblée générale décidera de la position à prendre. Or, nombreux sont les enseignants qui seraient sur le point de perdre patience. Ce sont particulièrement les professeurs sans logement qui se sont lassés d'attendre l'attribution de ce fameux programme du président. Organisés en comité de logements, ils se sont réunis plusieurs fois, et, sur instruction du secrétaire général du ministère de l'enseignement supérieur, ils ont établi des critères et ont procédé au classement de mandants voilà presque une année. Mais aujourd'hui ils sont surpris par une nouvelle note du ministère leur imposant une nouvelle grille de critères, «une nouvelle occasion pour d'autres remous», selon les mots du représentant syndical. La professeure Mokhnache, présidente du comité de logements demande dans une lettre adressée au ministre de l'Enseignement supérieur de garder les critères entérinés par l'ensemble des demandeurs, du moins pour le premier quota. Il s'agit de 70 logements réceptionnés et qui n'attendent que leur distribution. L'établissement de critères nationaux, tels qu'exigés par la note ministérielle, s'appliquera pour les logements en voie d'achèvement, est-il précisé dans la même lettre. La réponse à cette requête ne serait que justice puisque d'autres universités, en l'occurrence, «celle de Jijel, de Oum El Bouaghi et de Djelfa ont procédé, dernièrement, à la remise des décisions par l'application des critères locaux», est-il souligné dans la correspondance.
Des employés de la CNEP impliqués dans l'affaire Djebbar Le juge d'instruction de la troisième chambre près le tribunal de Batna vient, selon Bachir Bedar, représentant des victimes, de prononcer l'implication de 7 employés de la CNEP dans l'affaire d'escroquerie immobilière dite «affaire Djebbar». Pour rappel, il s'agit du promoteur immobilier qui, profitant du délai concédé par la justice en vue de rembourser les 500 souscripteurs, s'est évaporé dans la nature après avoir liquidé ses affaires, alors, en cours et en emportant une quarantaine de milliards de centimes. Les 7 employés, dont il est question, exerçaient au sein de l'agence qui domiciliait le compte du promoteur immobilier.
Maternité Bouattoura : deux résidentes condamnées à 6 mois de prison Le tribunal de Batna a condamné lundi dernier deux résidentes en médecine à 6 mois de prison ferme pour ablation de l'utérus à l'insu de la patiente. Les deux mises en cause, exerçant à la maternité Meriem Bouattoura ont procédé au mois de septembre 2011, à l'examen d'une femme enceinte qui s'était présentée à la clinique avant terme. Après lui avoir administré une piqûre, elles lui demanderont de revenir plus tard. Deux semaines après, la patiente sentant de nouvelles douleurs, se présente une deuxième fois. Ayant constaté la mort du fœtus, les deux résidentes décident de le retirer par césarienne. La parturiente devait revenir une troisième fois à cause de nouvelles douleurs ; les mêmes résidentes procéderont alors, en se faisant aider par un professeur par téléphone, à l'ablation de l'utérus sans en aviser la concernée.