Un journaliste franco-algérien incarcéré à Baghdad Un journaliste français a été arrêté par la police irakienne pour avoir pris des photos sans autorisation à Baghdad. Il est détenu dans une prison de la capitale irakienne sans inculpation, selon une source consulaire française. Nadir Dendoune, 40 ans, s'était rendu en Irak pour réaliser des reportages sur le 10e anniversaire de l'invasion du pays pour le mensuel français Le Monde diplomatique, selon cette source, qui s'exprimait sous couvert de l'anonymat. Le reporter qui détient également les nationalités algérienne et australienne, «ne s'est pas déclaré auprès des autorités locales et n'a pas demandé les autorisations pour prendre des photos», a-t-elle ajouté. En Irak, tous les journalistes ont besoin d'une autorisation avant de pouvoir travailler et, a fortiori, de prendre des photos de soldats et de policiers. Nadir Dendoune a été arrêté dans le quartier de Dora (sud-ouest) «en milieu de semaine dernière» et «est toujours en détention, il n'a pas été encore inculpé», a ajouté la source consulaire. Les autorités irakiennes ont assuré qu'il «était bien traité, et n'a pas de problème médical».
Un jeune homme est décédé récemment à l'hôpital de Médéa, après avoir subi une opération chirurgicale. Aussi, deux inspecteurs de la santé y ont été dépêchés pour enquêter et déterminer les causes de ce décès. Pendant ce temps, la rumeur qui circule sur la place publique de Médéa met en cause le produit anesthésiant qui serait la cause du drame. Le directeur de la santé de la wilaya de Médéa, Salim Zegrar, médecin de formation, regrette les décès qui se produisent à l'hôpital Mohamed Boudiaf, malgré la bonne volonté du personnel médical. Il déclare être conscient du problème, même si «le risque zéro n'existe pas dans une opération chirurgicale. Cela peut se produire dans les hôpitaux les plus sophistiqués ou cliniques réputées à l'échelle mondiale». Les chirurgiens de l'hôpital de Médéa travaillent dans des conditions difficiles. Mais ils ont pu relever le défi, en opérant jusqu'à plus de 8000 patients par an, avec un taux de mortalité très insignifiant. «Prix Nobel» pour Asiatiques
Un milliardaire taïwanais a annoncé la création des «Tang Prize», sortes de «prix Nobel» asiatiques honorant des recherches en développement durable, biopharmacie, sinologie et droit. Samuel Yin a doté le prix de 3 milliards de dollars taïwanais (75 millions d'euros) afin «d'encourager la recherche bénéficiant au monde et à l'humanité, promouvoir la culture chinoise et faire du monde un endroit plus agréable», a-t-il déclaré. Le «Tang Prize» sera attribué tous les deux ans à partir de 2014. Chaque lauréat recevra un chèque de 50 millions de dollars taïwanais (1,25 million d'euros), davantage que les lauréats Nobel (8 millions de couronnes suédoises, soit 922 000 euros).