D'après le bilan établi par la subdivision de l'agriculture d'Adekar, 7644 quintaux d'olives ont été récoltés en cette saison dans les trois communes que compte la daïra. La production en huile est quant à elle de l'ordre de 1299 hectolitres ; ce qui donne en moyenne un rendement de 17 litres par quintal d'olives trituré. Ce bilan, en légère baisse par rapport à celui de la campagne précédente, est jugé par certains agriculteurs satisfaisant, au regard de la conduite et de la situation des vergers oléicoles. Aussi bien en ce qui concerne le labourage, la taille ou la fertilisation, rien ne se fait, en général, pour l'entretien des oliveraies. Les quelque 77602 oliviers recensés dans la daïra ne bénéficient d'aucun soin particulier, ils ne sont «visités», selon les mots d'un paysan aigri, qu'à l'occasion des récoltes. Les quelques actions isolées dans ce domaine, entreprises par certains oléiculteurs, ne change rien à l'état de quasi négligence qui caractérise la majorité des vergers. Avec l'accroissement de la demande en huile d'olive, il existe naturellement chez beaucoup de paysans une volonté de réhabiliter le patrimoine oléicole existant et de procéder à de nouvelles plantations ; mais rien ne dit que cette bonne volonté ne s'affadisse aux premières contrariétés. Concernant les moyens de transformation, la daïra compte au total 46 huileries en fonction, dont 27 de type traditionnel et 19 de type semi-moderne.