Dans une lettre adressée aux autorités locales, dont une copie nous a été remise, les commerçants de Tamalous, fédérés sous l'égide de l'Union des commerçants de la wilaya de Skikda, dénoncent « la concurrence déloyale » des vendeurs ambulants. Les signataires attestent que malgré maintes plaintes, la prolifération du commerce informel ne fait que s'aggraver à Tamalous. Ils évoquent, à cet effet, le désordre créé par ces vendeurs en rapportant que « des marchandises diverses sont exposées et vendues sur les trottoirs et même devant les maisons ». Les commerçants de Tamalous insistent également sur les pertes qu'ils occasionneraient chaque samedi, une journée qui coïncide avec la tenue du marché hebdomadaire de la ville en rapportant : « Pour nous, cette journée est devenue synonyme de péril qui risque de nuire à notre commerce. » Ils mettent en exergue aussi les retombées du commerce informel sur l'hygiène de la ville et témoignent que les trottoirs occupés par les vendeurs ambulants sont le plus souvent laissés dans de piteux état. Au sujet des revendications directes, les commerçants de Tamalous demandent aux autorités locales de transférer le marché hebdomadaire en dehors du périmètre urbain. Ils insistent également sur la nécessité d'intervenir auprès de l'inspection des impôts de Tamalous pour que celle-ci « annule ou revoit à la baisse les taxes que nous payons » et d'expliquer que « les taxes que nous payons ici dans une zone rurale sont nettement les plus élevées de la wilaya de Skikda ». En dernier lieu, ils réitèrent leur appel à l'ensemble des concernés tout en nuançant qu'ils envisageraient, au cas où leurs doléances ne viendraient pas à êtres considérées, de s'adresser aux plus hautes autorités du pays ou de décider d'une autre formule de protestation sans pour autant préciser sa nature. Affluence record des aoûtiens Près de six millions d'estivants ont choisi les côtes de la wilaya de Skikda durant le seul mois d'août. Une affluence jugée nettement plus importante que celle enregistrée durant le même mois de l'année précédente. La Protection civile, qui établit ces taux, explique cette recrudescence par rapport à la chaleur accablante qui a caractérisé le mois d'août de cette année. Une approche qui trouve d'ailleurs sa justification dans le fait que durant les deux mois de juin et de juillet de l'année en cours, les plages locales n'ont accueilli que 3 millions d'estivants alors que pour cette même période de l'année 2003, le nombre d'estivants avait dépassé les 5 millions. D'après le bilan de la Protection civile, les plages les plus prisées par les aoûtiens se localisent à Skikda, Collo et El Marsa. Pour la première ville citée, la seule plage des Platanes a enregistré 628 000 estivants et les autres postes de Ben M'hidi auraient accueilli selon le bilan de la Protection civile plus de 1 million de vacanciers. L'ensemble des plages de Collo (Tamanart, Telezza...) a comptabilisé plus de 1 million de touristes. Par ailleurs, à El Marsa, on en a enregistré plus de 200 000. L'université accuse un déficit de 1000 lits En matière d'infrastructures pédagogiques, l'université de Skikda se distingue par une aération assez considérable vu que seuls 3900 nouveaux bacheliers y ont été orientés alors qu'elle dispose d'une capacité d'accueil de 4400 places. Mais c'est au niveau des capacités d'accueil des cités universitaires qu'on enregistre déjà des déficits qui risquent de perturber un tant soit peu la prochaine rentrée universitaire. A cet effet et malgré la réception cette année d'une nouvelle cité universitaire pour filles d'une capacité théorique de 500 lits, on enregistre tout de même un manque de 1000 lits. Pour y remédier, les responsables du secteur envisagent l'opportunité de reconvertir pas moins de 75 logements sociaux en résidanat. Mais selon un responsable de l'université, cette option représente l'ultime solution. Car comme il tiendra à le mentionner, des démarches auraient été entreprises pour l'utilisation des dortoirs de l'Institut paramédical et de l'ancien Institut technologique de l'enseignement ( ITE).