La pour donner les meilleures chances de réussite aux différents programmes contenus dans le plan quinquennal 2005-2009 dont dépend en très grande partie la relance économique tant attendue dans cette wilaya qui a longtemps souffert des insuffisances des infrastructures. Une situation qui a été aggravée durant la décennie noire, mettant ainsi en péril le devenir socio-économique de la wilaya. D'où l'acharnement constaté actuellement pour rattraper le temps perdu, en continuité des réalisations de l'année 2005. Ainsi, avec un budget global de 893 milliards de centimes dont 767 pour le programme sectoriel de développement (PSD) et 126 pour le PCD, les réalisations prévues toucheront pratiquement tous les secteurs. Avec 7 grands projets, le secteur de l'hydraulique verra le renforcement de l'adduction en eau potable au profit de plusieurs communes, dont Aïn Boucif, Boghar, Djouab et Ksar El Boukhari qui sont considérées comme les plus touchées par l'insuffisance de cet élément vital. Le secteur de l'agriculture bénéficiera de l'ouverture de 50 km de pistes ainsi que l'amélioration des pistes existantes sur 25 autres kilomètres, une opération dans le cadre du désenclavement des populations rurales d'une part, et l'élargissement de la superficie agricole à 1500 autres hectares, d'autre part. Le programme du FNDRA contribuera, quant à lui, à développer le forage de nouveaux puits, la création de lacs, le développement des cultures céréalières sur une superficie de 3000 ha, la plantation d'arbres fruitiers sur 200 ha. Ce qui se traduira par la création de 440 emplois permanents. Le secteur des forêts verra le renforcement du reboisement à travers la constitution d'un barrage vert pour stopper l'avancée du désert, l'ouverture des pistes et la création de 14 200 emplois permanents, ainsi que 5 900 autres provisoires dans le cadre du programme d'emplois ruraux (PER). Le secteur de l'éducation, la formation professionnelle et l'enseignement supérieur bénéficient d'un total de 17 opérations qui vont toutes dans le cadre du renforcement des structures d'accueil. Trente-neuf extensions de salles de classe, 10 CEM, 2 lycées, 9 cantines, 2 internats, un CFPA avec internat, un restaurant universitaire, 3000 nouvelles places pédagogiques et une résidence universitaire de 1000 lits. Les communes bénéficiaires étant dans premier temps, Sidi Naâmane, Beni Slimane, Tablat, Berrouaghia, Ouamri, Souaghi, Guelb El Kebir, Ksar El Boukhari et Médéa. Le secteur des travaux publics compte 4 grands projets qui concernent notamment l'élargissement de la RN 1 entre Médéa et Ouzera sur une distance de 6 kilomètres, la réalisation d'une intersection sur la même RN 1 au niveau de la commune de Ben Chicao, la réalisation d'une voie d'évitement de la ville de Médéa sur une distance de 11 km et la modernisation de la RN 18, reliant Médéa à El Khemis, sur une distance de 18 kilomètres entre l'unité pharmaceutique Saïdal et la localité de Harbil. Toujours selon les informations recueillies auprès des services concernés de la wilaya de Médéa, les autres secteurs ne sont pas en reste et bénéficient, eux aussi, de projets conséquents. Ainsi, le secteur, qui retient une attention particulière, est celui de l'habitat pour lequel il est prévu la réalisation, d'ici à fin 2006, de 1674 logements sociaux à travers la wilaya, auxquels il y a lieu d'ajouter 809 autres dans le cadre du logement participatif. Enfin, le secteur de la santé bénéficie d'une construction d'une polyclinique à Médéa, 2 centres de santé à Guelb El Kebir et Beni Slimane, l'acquisition de 6 ambulances médicalisées ainsi que des équipements médicaux. La réalisation d'une unité secondaire de la Protection civile est prévue à Ouamri.