Amara Benyounès, ministre de l'Aménagement du territoire, de l'Environnement et de la Ville, a pris part à la 27e session du conseil d'administration du Forum ministériel mondial sur l'environnement du Programme des Nations unies pour l'environnement (PNUE) qui s'est achevé hier à Nairobi (Kenya). Le représentant du gouvernement algérien a participé aux consultations ministérielles qui portent sur «Rio+20 : du résultat de la mise en œuvre», dans le cadre du renforcement et de la promotion du PNUE, prescrits par son document final intitulé «L'avenir que nous voulons», a indiqué un communiqué du ministère. Cette rencontre a abordé en outre le thème de la mise en œuvre d'une économie verte comme «outil majeur» du développement durable, des schémas de consommation et de production durables, ainsi que l'agenda de développement post-2015. Pour le PNUE, l'économie verte est «une économie qui entraîne une amélioration du bien-être humain et de l'équité sociale tout en réduisant de manière significative les risques environnementaux et la pénurie de ressources». Sous sa forme la plus simple, elle se caractérise par un faible taux d'émission de carbone, l'utilisation rationnelle des ressources et l'inclusion sociale. Dans ce type d'économie, la croissance des revenus et de l'emploi doit provenir d'investissements publics et privés qui réduisent les émissions de carbone et la pollution, renforcent l'utilisation rationnelle des ressources et l'efficacité énergétique et empêchent la perte de biodiversité et des services environnementaux. Au cours des 25 dernières années, l'économie mondiale a quadruplé et profité à des centaines de millions de personnes.