L'éducation veut récupérer les logements d'astreinte Selon des chiffres qui nous ont été communiqués par les services des finances relevant de la direction de l' éducation, plus de cinquante logements, si ce n'est plus, appelés communément logements d'astreinte, sont occupés par des personnes ne remplissant pas les conditions requises, conformément a l'instruction 112 qui stipule que seul le responsable de l'école et d'autres fonctionnaires dont l'exploitation est définie par le statut, ouvrent droit à ce type de logement dans le souci de veiller en permanence à la sécurité des élèves et de l'édifice. Selon le chargé du service, l'administration a entrepris des démarches pour assainir la situation, et des décisions ont été notifiées aux indus occupants pour libérer les lieux. Dans ce contexte, l'on apprend que la justice a tranché dans quinze cas en faveur de l'éducation ; néanmoins l'exécution des jugements reste, selon notre interlocuteur, tributaire de l'enquête administrative que devaient diligenter les services de la wilaya pour ne pas léser ceux et celles qui ne jouissent d'aucun bien immobilier. Cependant, il faut relever que des personnes occupant ces logements, louent d'un autre côté leurs maisons. Et dire qu'il y a crise du logement ! Notre interlocuteur compte agir dans les limites de ses prérogatives, en associant à sa démarche et la justice et les autorités locales pour remédier à certaines carences qui pénalisent malheureusement autant d'enseignants en quête d'un toit décent.
Des boissons alcoolisées devant une école Les éléments de la sûreté de daïra de Mansourah, à 30 km du chef-lieu de la wilaya de Bordj Bou Arréridj, ont effectué, au cours de cette semaine, une opération qui a ciblé une voiture stationnée devant l'école primaire Ali Saïd, à la cité Makhoukhe en plein centre-ville de Mansourah, dont le propriétaire vendait des boissons alcoolisées. Ce dernier, répondant aux initiales S.A., âgé de 41 ans, a été arrêté. Sa marchandise, soit 200 bouteilles de boissons alcoolisées, a été également saisie. Un dossier judiciaire a été établi et envoyé au parquet pour création d'un commerce illicite de vente de boissons alcoolisées. Mandat de dépôt pour un chômeur escroc Le magistrat instructeur près le tribunal de Bordj Bou Arréridj a placé avant-hier sous mandat de dépôt, un homme d'une quarantaine d'années, pour escroquerie, selon une source proche du dossier. En effet, le mis en cause avait procédé à la vente fictive de plusieurs lots de terrain situés à sortie nord-ouest de la ville de Bordj Bou Arréridj. Il a été arrêté à un barrage suite à une infraction routière : il n'avait pas mis sa ceinture de sécurité. Pour se justifier, l'individu s'est fait passer pour un cadre de la wilaya. Les recherches diligentées par les services de police ont révélé qu'il est chômeur, qui vendait de surcroît des lots de terrain fictifs.