-Libye : attaque contre une télévision privée Le propriétaire d'une télévision privée libyenne proche des libéraux et son ancien directeur exécutif, enlevés jeudi dernier par un groupe armé au cours d'une attaque contre le siège de la chaîne, sont toujours détenus par leurs ravisseurs, selon la télévision. La chaîne a précisé, hier, ignorer l'identité des ravisseurs, leurs revendications et le lieu où sont toujours retenus Jomaâ Al Osta, propriétaire et président du conseil d'administration, et Nabil Al Chibani, ancien directeur exécutif, qui se trouvait par hasard sur les lieux au moment de l'attaque. Jeudi, un groupe armé a pris d'assaut le siège d'Alassema TV à Tripoli, saccagé les locaux et enlevé Jomaâ Al Osta et Nabil Al Chibani ainsi que quatre présentateurs et des journalistes. -égypte : affrontements entre forces de l'ordre et manifestants à Port-Saïd Un manifestant a été tué dans la nuit de jeudi à vendredi lors d'affrontements avec la police à Port-Saïd, à la veille d'un verdict à haut risque dans un procès pour des violences après un match de football, l'an dernier, dans cette ville du nord-est de l'Egypte. Le ministère de l'Intérieur a ordonné à la police de quitter son QG à Port-Saïd pour «apaiser les tensions» et confié à l'armée la tâche de sécuriser le bâtiment, pris pour cible à plusieurs reprises récemment. La tension est très vive à Port-Saïd depuis la condamnation à la peine capitale, en janvier, de 21 personnes, principalement des supporters du club de football de la ville, pour ces violences qui avaient fait 74 morts, notamment parmi les supporters du club adverse, Al Ahly du Caire. Cinquante-deux autres accusés, jugés pour les mêmes événements, doivent être fixés sur leur sort aujourd'hui. Ce verdict coïncide avec une grève sans précédent de la police à travers le pays, y compris dans la ville voisine d'Ismaïliya où des policiers de la force antiémeute ont indiqué qu'ils refuseraient de se déployer à Port-Saïd.