Il faut être l'apôtre de Satan pour résister au feu et l'acide. Son nom biblique : l'amiante. Cette arme de destruction massive des années 1960 a balayé quelques millions d'âmes en l'espace de quelques années. D'origine naturelle, c'est tout aussi naturellement que l'amiante et ses fibres s'accrochent aux alvéoles pulmonaires provoquant, dans le meilleur des cas, une gêne respiratoire, et dans le pire des scénarios, un cancer. En bon élève de Satan, l'amiante a su montrer un alliage fantastique d'atouts pour cacher son visage démoniaque. Pourtant, un visage vite découvert mais qui n'a pas pour autant diminuer sa cote de popularité. Est-ce à dire que Satan et son élève l'amiante ont trouvé leur maître ? L'homme ! Le pouvoir cancérigène de l'amiante a été découvert dès les années 1960. Encore aujourd'hui, il tue presque autant que le tabac. Y aurait-il quelques desseins terroristes derrière le maintien de ce matériau dans notre environnement ? Ceux qui sont allés au stade olympique du 5 juillet à Alger, savaient-ils qu'ils inhalaient des fibres d'amiante ? De quoi pousser à l'extrémisme et éviter tout contact avec l'extérieur. Quoique... Ne faites pas comme un charmant monsieur qui est allé chez le dentiste pour retirer ses amalgames dentaires. En effet, il avait lu quelque part que les plombages étaient fabriqués avec du mercure. Ce même mercure est à l'origine de graves pathologies. Comme l'amiante. Mais sans être cancérigène. Le charmant monsieur, face à ses troubles persistants et malgré le retrait de ses amalgames, a poussé plus loin ses investigations. Il s'agit en fait des gènes de sa vieille tante Messaouda (devenue folle à 40 ans).