Des vacances avec le théâtre arabe L'office municipal de la culture et du tourisme de la commune de Sétif, organise les journées théâtrales arabes «Foursan El Rokh», du 24 au 29 mars en cours, à la maison de la culture Houari Boumediene. Durant une semaine, huit spectacles, d'Algérie, de Tunisie, de Syrie et d'Egypte, seront présentés aux adeptes des planches qui vont aussi se rassembler dans un espace ayant les mêmes contours pour tous : le théâtre arabe. Le coup d'envoi a été donné hier par la coopérative culturelle Masrah Setif, avec sa pièce «Feraoun». Le texte, qui traite, -dans un mélange des genres épique et tragi-comique réussi-, du printemps arabe, relate les derniers moments d'un tyran isolé et réduit à l'errance après avoir subi la révolte de son peuple. Le 25 mars sera dédié à «El Mawt Wa El adhraâ» de l'association «Nawaïr», réalisée par le Syrien Youcef Chamout. Le programme de la journée du 26 mars prévoit une pièce de l'association «El Djadid Yasser» de Boumerdès, à savoir «Baborator», qui sera suivie par «Banat El Wakil» de l'association «Ibtissama Tounsia». La pièce «El Djamilat», du théâtre régional de Annaba, sera présentée au public le 27 mars. Mise en scène par Sakina Mekkiou, plus connue sous son nom d'artiste, Sonia, la pièce qui a été produite à l'occasion de la célébration du cinquantenaire de l'Indépendance, est un hymne à la femme, à son courage et à sa détermination durant la période coloniale. «Maya» de l'association Mosaïque de Sidi Bel Abbès, réalisée par B.Hichem, est programmée pour le 28 mars. Elle sera suivie de «Une femme violente» ou «Imraa anifa» de l'association «Yenayer théatro» d'Egypte. La pièce est un plaidoyer pour la condition féminine pétrie de contradictions et d'amalgames entre le profane et le sacré, elle symbolise la longue histoire des revendications féminines pour l'égalité des droits. La clôture de ces journées sera marquée par la présentation de la pièce «Mon ami le fantôme» ou «Sadiki El-Chabah», de l'association théâtrale de Chlef. L'œuvre réalisée par Abdelhamid Belkhodja a été récipiendaire du prix de «la Grappe d'or» au dernier festival du rire de Médéa, ainsi que le «Dauphin d'or» des 20èmes journées nationales de théâtre de Skikda. Elle s'inspire de L'Avare de Molière et met en scène Boulegroune, qui vient de perdre sa femme et dont la ladrerie va le pousser à récupérer les dattes et le pain déposés au cimetière pour la circonstance. Plusieurs hommages seront rendus à des acteurs algériens à l'instar de Sid- Ahmed Ben Aïssa, Abderahmane Zaâboubi, ainsi qu'à des acteurs arabes comme la star syrienne Mustapha El Khani, plus connu sous l'appellation de Nemss pour son rôle dans le feuilleton «Bab El Hara». Dounia Bendief AÏN KEBIRA : épidémie de poux dans les écoles Les parents d'élèves tirent la sonnette d'alarme contre la prolifération des poux au niveau d'un grand nombre d'établissements scolaires du palier primaire à Aïn Kebira. Ce fléau ne cesse de prendre de l'ampleur de jour en jour. Néanmoins, les services de prévention ne semblent pas être alarmés. En plus de l'absence d'un service sanitaire au niveau des écoles, l'établissements de santé de proximité de Aïn Kebira n'a fait que distribuer des bouts de papier sur lesquels est mentionné le nom d'un shampoing devant contrecarrer ce fléau. Les parents ne cachent pas leur indignation, surtout que les pharmacies sont en rupture de stock de ce produit. Face à cette situation alarmante, ils lancent un appel à qui de droit pour lutter contre ce phénomène. Benabdallah A.
BOUGAÂ : Douar Souk dans la « gadoue » Les habitants de la cité Douar Souk de la commune de Bougaâ, vivent dans la précarité totale, d'autant plus qu'ils sont toujours sans eau et sans réseau d'assainissement, sans parler de l'état désolant des ruelles. Concernant l'eau potable, les habitants disent que les autorités locales mettent à leur disposition des camions-citernes. Ce qui ne règle pas définitivement le problème. Les citoyens parlent aussi de l'état déplorable des routes et ruelles du quartier. Les chaussées, -ou les pistes-, sont à la limite de la praticabilité, dissuadant ainsi piétons et automobilistes. Pour rappel, les habitants de douar Souk avaient auparavant entamé plusieurs mouvements de protestation pour faire entendre leur détresse aux responsables concernés, mais ces derniers n'ont donné aucune suite concrète à leurs revendications. Ces citoyens sont toujours dans l'expectative. B. A.