Le documentaire «Tamazight Di Lakul» de L'kaïssa Aït Hadda est un autre regard sur l'artiste Zayen. Un documentaire qui a été à l'affiche hier, à la maison de la Culture Mouloud Mammeri. En compétition dans la section «Jeunes talents», un film documentaire sur les traditions des Aurès sera à l'affiche, jeudi, à l'occasion de la 13e édition du Festival culturel national annuel du film amazigh qu'abrite depuis samedi la wilaya de Tizi Ouzou. Cette production cinématographique intitulée Lâassassène N'Tmurt (Les protecteurs de la terre) a été réalisée dans la région de Tkout, dans la wilaya de Batna. Il s'agit, en outre, des images qui parlent d'un rituel ancestral de cette région des Chaouis, en l'occurrence «Le carnaval de Chaïb Achoura». Ce documentaire est également appuyé par les interventions de quelques chercheurs et universitaires qui essayent d'expliquer les étapes de ce rituel connu, jadis, dans la capitale de Aurès. Le réalisateur de ce documentaire, Abdelhak Zaâzaâ, un jeune de 23 ans, estime que son film est beaucoup plus ethnographique, d'autant plus qu'il met la lumière sur l'une des importantes traditions anciennes de sa région. Lâassassène N'Tmurt s'est distingué dans d'autres manifestations du 7e art puisqu'il a, entre autres, décroché la première place au Festival de documentaire à Meliana. Notons que le réalisateur de cette œuvre cinématographique, Abdelhak Zaâzaâ, est titulaire d'un master en cinéma documentaire. Il est actuellement enseignant au département des arts de l'université de Mostaganem. Par ailleurs, pour revenir au programme du Festival de Tizi Ouzou, il est utile de noter la projection, aujourd'hui, mardi, d'un documentaire intitulé Tamazight Di Lakul de L'kaïssa Aït Hadda qui nous a expliqué que son produit «traite les différents aspects liés à l'enseignement du tamazight dans l'école algérienne. Ce documentaire revient d'abord sur les conditions de l'introduction de cette langue dans le système éducatif algérien, notamment après la grève inédite du cartable, observée en Kabylie, durant l'année scolaire 1994/1995», a-t-elle souligné.