Les trois bureaux de poste implantés à Berkouka, Ighil Aouène et à Tizi Ililane, dans la commune de Maâtkas, au sud de Tizi Ouzou, sont toujours fermés au public. La raison est d'ordre sécuritaire, dit-on, après les multiples holdups qui ont touché beaucoup de bureaux de poste. Néanmoins, malgré l'amélioration sensible des conditions sécuritaires de ces derniers temps, les responsables n'ont pas pris pour autant de décision de les remettre en activité. Ainsi, les prestations des services postaux se sont concentrées sur le bureau de poste du chef-lieu de la commune. Aussi, les citoyens ne cessent de demander à ce que les annexes postales rouvrent leurs portes pour servir les habitants de la commune. La plupart des usagers de ce secteur rencontrent en effet des difficultés avec la fermeture de l'agence postale notamment en matière de distribution du courrier. «Notre bureau de poste doit rouvrir ses portes pour nous éviter des déplacements harassants au chef-lieu de la commune. Pour encaisser ma pension ou envoyer le moindre mandat ou lettre, je dois me déplacer sur des kilomètres, ce qui n'est pas aisé, à mon âge», dira avec amertume un septuagénaire retraité, qui regrette que le courrier des villageois est déposé par le facteur chez des cafés maures ou chez des commerçants.