L'utilisation de l'énergie scolaire à des fins domestiques est en train de devenir une réalité dans ces cinq communes dites steppiques, situées au sud de la wilaya. Déjà trois modules, ou si l'on veut capteurs solaires, ont été mis en place, chaque module revenant à 16 millions de centimes. Le hic, c'est qu'un modèle, tel que conçu pour un si faible coût, ne peut permettre d'allumer plus de trois lampes. Pour augmenter la puissance de ces modules en fonction des besoins réels en énergie électrique, obtenue à partir de l'énergie solaire, le responsable de la DSA a saisi la direction générale du haut commissariat au développement steppique dont le siège se trouve à Djelfa, pour lui faire part des insuffisances de ce projet qui vise à équiper en modules ces cinq communes steppiques. Ce sont Taghdit, Ridane, Maâmoura, Dira, Hadjr Ezarga et El Hakimia qui sont concernées par ce programme d'équipement en modules. Plus tard, si ce programme réussit, l'ambition de le généraliser, à travers cette zone qui bénéficie d'une situation géographique privilégiée à même de lui permettre de recourir à l'énergie scolaire pour la satisfaction de ses besoins en électricité, deviendra alors tout à fait légitime. Malgré les immenses ressources énergétiques qui peuvent faire croire qu'elles sont inépuisables, l'Algérie, qui a besoin d'assurer le développement de son appareil économiques de tous les atouts économiques, se doit de n'en négliger aucun et moins encore, celui fournit par l'énergie solaire dont la production est, comme on peut le voir, à bon marché.