Trois pôles de développement, comprenant des quotas de logements, sont inscrits au profit de la capitale. La distribution de logements se fera suivant la «disponibilité». Le wali d'Alger, Mohamed Kebir Addou, a affirmé, mercredi, en marge de la cérémonie d'installation du SG de la wilaya et du wali délégué de Baraki, que des logements sont en chantier, mais leur livraison est retardée par les opérations de réception. «Il y a un projet de relogement, il est en permanence ouvert. Il sera appliqué lorsque nous serons prêts à reloger les gens. On verra en fonction des réceptions», signale M. Addou, peu loquace sur les dates prévues pour le relogement des demandeurs, nombreux dans la capitale. Le problème de la rareté du foncier a retardé le lancement des projets inscrits. «On avait 17 000 logements non lancés faute d'assiettes foncières. Il a fallu faire un effort très important pour libérer des emprises et éradiquer des bidonvilles. Pour pouvoir installer des logements, on a récupéré des terrains indûment occupés. Si certains se prévalaient de décisions légales, d'autres présentaient des documents qui n'avaient aucune valeur juridique. Tout cela nous a permis de lancer un programme très vaste», se satisfait le wali. Actuellement 130 000 logements sont en chantier à Alger. «Nous avons un programme conséquent de construction de logements. Nous avons ainsi en chantier plus de 40 000 logements sociaux. Nous ne connaissons pas le nombre de logements AADL et LPA. Il nous est demandé de dégager des assiettes foncières pour les logements et les équipements d'accompagnement», précise M. Addou. Trois pôles de développement, comprenant des quotas de logements, sont inscrits au profit de la capitale. «Nous avons présenté au gouvernement dans le cadre du plan d'urbanisme directeur (PDAU) trois pôles de développement, au centre, à l'Est et à l'Ouest, qui englobent un certains nombre de circonscriptions. Les pôles représentent à peu près 614 hectares, choisis parmi les terrains de moindre valeur agricole», signale-t-il. La wilaya s'est attaché, affirme Addou, à pallier le déficit chronique en logements, tout en initiant une politique drastique de résorption de l'habitat précaire. «Nous avons ainsi éradiqué plus de 12 000 bidonvilles et distribué près de 25 000 logements LPL et 9300 Lsp en moins de 5 ans. Nous venons dans le même sens de mettre en chantier en une seule journée 22 000 logements», relève-t-il lors de son allocution.