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L'ami de la presse
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Publié dans El Watan le 14 - 04 - 2013

En 1989, alors entraîneur du Mouloudia d'Alger, Abdelhamid Kermali est sollicité par feu Omar Kezzal, alors président de la FAF, pour prendre en charge l'équipe nationale de football et succéder ainsi à Kamel Lemoui.
Dès qu'il accepte la mission, Kermali se trouvait déjà devant une échéance difficile, celle de préparer le match retour face à l'Egypte pour le compte des éliminatoires du Mondial italien. Les Verts avaient fait match nul à Constantine pour le compte du match aller et devaient défier les Pharaons au Cairo Nacional Stadium. Kermali, qui n'a jamais reculé devant la difficulté, met en place un staff technique qui sera composé de Noureddine Saâdi, Ali Fergani et feu Mourad Abdelouahab, chamboule quelque peu l'effectif et se lance dans l'aventure qui commence par un match amical face à l'Italie avant de rejoindre Le Caire. En homme de terrain, rusé comme il l'était, Kermali savait fort bien que le match face aux Egyptiens serait difficile, alors il prépare son plan de «déstabilisation» de l'adversaire. Le «Cheïkh», un surnom affectueux que lui collent les supporters de l'équipe nationale, lance sa parade en récusant l'arbitre de la rencontre, le Tunisien Bennacer, ce qui était assez rare à l'époque.
Dès lors, adversaires, officiels, observateurs et supporters vont se focaliser sur cet arbitre qui avait intérêt à ne commettre aucune faute. Dès lors, la pression était dans le camp adverse.
Le match bascule en faveur des Egyptiens certes, mais les Verts ont su tirer leur épingle de jeu. Fort de la sympathie acquise auprès des millions d'Algériens amoureux de l'équipe nationale, Kermali s'attaque à son objectif essentiel, à savoir la Coupe d'Afrique des Nations qui se tenait dans des conditions difficiles que traversait l'Algérie. Dans un pays en pleine mutation politique, à l'orée d'une décennie sanglante, Kermali offrira le seul titre continental pour le football national. Mais ce qu'il faut retenir de cette fantastique édition, c'est la disponibilité et la communication de l'entraîneur en chef, Abdelhamid Kermali. Ouvert au dialogue, acceptant les critiques, écoutant les propositions, Kermali a été l'un des meilleurs, sinon le meilleur, interlocuteur de la presse sportive qui retiendra de lui son humilité, parfois sa timidité et surtout son sens de l'humour lorsque les situations semblent difficiles.
Dans une Coupe d'Afrique des nations où la concentration battait son plein, Kermali trouvait toujours un espace temps à consacrer aux journalistes. Il ne se lassait jamais de discuter avec les gens de la presse, comme il n'a jamais été avare en «scoops». Kermali ne connaissait pas l'obligation de réserve ; par contre, il avait toujours une anecdote pour décontracter l'atmosphère. Les plus anciens des journalistes vous diront que «c'était l'ami de la presse». Les plus jeunes de la profession lui vouent un immense respect car l'homme ne faisait pas dans la différence d'âge lorsqu'il s'agissait de travail. La diffamation ? Kermali n'y faisait jamais allusion car pour lui, la presse est un exercice intellectuel qu'il faut d'abord respecter avant de le blâmer. Pour résumer sa façon de travailler avec la presse, Kermali me dit un jour : «Moi je dis ce que je veux et toi écris ce que tu veux, mais sache que le lecteur retiendra ce qu'il veut.» Il a toujours su jongler avec les mots, ce rusé de Kermali.


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