Des structures nouvellement réalisées risquent de s'écrouler comme des châteaux de cartes à cause des glissements de terrain, lesquels, semble-t-il n'ont pas été pris en considération lors de l'étude des projets. Des infrastructures publiques nouvellement érigées dans le périmètre urbain de la commune rurale de Bouraoui Belhadef sont de plus en plus menacées d'effondrement à cause des affaissements de terrain. Les responsables locaux se disent d'ailleurs impuissants face à ce problème. Des appels ont été lancés aux services concernés pour trouver une solution à ce phénomène qui touche les plus importantes constructions de la commune. La maison de jeunes, récemment ouverte, a déjà été fermée par crainte de voir ses murs s'écrouler, a-t-on constaté. L'on recense, parmi les édifices concernés par ce risque, le siège même de l'APC, celui de la garde communale, le lycée, lui aussi récemment inauguré, et la bibliothèque communale. Une autre construction destinée à être le futur siège de la Gendarmerie nationale, est également menacée. Des traces d'érosion sont visibles sur le sol, pendant qu'un bureau d'étude sollicité pour émettre un avis technique sur ce problème a conclu, indique-t-on, à une présence d'eau dans le sous-sol du terrain affaissé. Joint par téléphone, le P/APC a fait part de ses craintes de voir cette situation dégénérer en catastrophe si des mesures ne sont pas prises pour endiguer ces glissements «Nous avons sollicité un bureau d'étude de Tizi Ouzou qui a des relations de travail avec la DUC, mais il n'a pas encore livré ses conclusion», indique-t-il. Des critiques se font de plus en plus entendre sur la fiabilité des études qui ont conduit à la réalisation de ces projets dans ce terrain à la nature glissante.