Il y a avait foule hier devant le siège de la daïra de Aïn Beïda après l'affichage d'une première liste comprenant 388 bénéficiaires de logements sociaux dans le cadre de l'éradication de l'habitat précaire. Un premier affichage a eu lieu en janvier dernier, suscitant de multiples recours des citoyens qui s'estimaient lésés. La commission de daïra, après l'étude des recours, a communiqué la liste définitive des attributaires. Malgré cela, d'autres voix se sont élevées pour la contester. A rappeler que dans le programme qui prévoit l'éradication de l'habitat précaire, la ville de Aïn Beïda a bénéficié d'un quota de 650 unités destinées aux habitants des cités Falleti, Campus et de l'ancienne gare ferroviaire. Après le recensement effectué par les services compétents, d'autres personnes qui ne figuraient pas sur les listes se sont, nous dit-on, manifestées pour prétendre à leur tour au logement. Comment se fait-il que le nombre de demandeurs dépasse celui des premiers inscrits ? Selon nos sources, d'autres personnes sont venues élire domicile dans les cités à éradiquer dans le but de bénéficier de logements. Certains disent même que depuis le recensement, des familles se sont divisées en plusieurs nouveaux foyers. Quoi qu'il en soit, après cette attribution de 388 unités, une autre suivra avec 262, puis une troisième d'environ de 850. Il faut rappeler que Aïn Beïda, une commune de plus de 200 000 habitants, continue de souffrir de la crise de logement, crise exacerbée par l'exode massif des années 1990 et 2000.