Des dizaines de contestataires, hommes et femmes, se sont rassemblés, hier, devant le siège de la daïra de Aïn Beïda, suite à l'affichage des listes des 380 logements réalisés dans le cadre de la résorption de l'habitat précaire. Ils protestaient contre leur éviction de ces listes. Un dispositif de sécurité a été déployé autour du siège de la daïra pour éviter tout dérapage. «Est-ce qu'on peut attribuer un appartement à deux familles que rien ne lie entre elles?» s'interroge un manifestant en colère. Le premier responsable de la daïra a commencé par recevoir les protestataires pour leur expliquer ce choix. Ainsi, ces 380 logements prélevés sur un quota de 650 bénéficieront aux habitants du bidonville Falleti, du Campus, de Souk Rahba, de Oued Soummam, des habitants de l'ex-Capcs et de l'ancienne gare ferroviaire. Ces derniers seront complètement rasés. En tout état de cause, les citoyens non retenus ont droit au recours dans un délai n'excédant pas une dizaine de jours.