L'entraîneur adjoint de l'USMA, Billel Dziri, estime que les rencontres ayant opposé les deux équipes ont toujours été palpitantes. Il affirme que ses joueurs sont décidés à se donner à fond pour remporter la coupe cette année après avoir échoué à quatre reprises. - Six ans après, revoilà le MCA sur votre chemin pour une finale de Coupe d'Algérie...
Pour être sincère, pour le beau football et le spectacle, il n'y a pas mieux comme affiche. Les matchs entre l'USMA et le MCA ont toujours été palpitants et je ne pense pas que cette finale va déroger à la règle. Je reste persuadé que les deux formations vont offrir un beau spectacle, le 1er mai prochain, comme ce fut le cas lors des quatre précédentes confrontations.
- Auriez-vous souhaité rencontrer un autre adversaire ?
Je ne vois pas les choses sous cet angle. A ce stade de la compétition, nous n'avons pas à choisir nos adversaires. Toutes les équipes qui se retrouvent en finale d'une compétition partent à chances égales. Donc, il faut faire abstraction de l'identité de notre adversaire puisque tout aussi bien que nous, ils vont fouler la pelouse pour remporter le trophée. Je pense que c'est le terrain qui départagera les deux formations.
- Mais avouez que le Mouloudia part avec un avantage psychologique dans cette finale…
Peut-être qu'il y a du vrai dans cette histoire. Nous avons disputé quatre finales et nous les avions toutes perdues. Mais pour un MCA-USMA, il n'y a pas de favori. Il n'y a pas de plus fort. La forme actuelle ou les récents résultats ne veulent rien dire. De ce fait, il est impossible de pronostiquer un vainqueur. Le match suscite beaucoup d'intérêts de la part des médias et des supporters. Il y a beaucoup de pression et l'équipe qui fera moins d'erreurs, la plus concentrée, remportera le match. Ça se joue toujours sur de petits détails.
- Le fait que votre équipe soit soumise à un calendrier démentiel joue en votre défaveur, n'est-ce pas ?
C'est vrai, mais je pense que nous allons surmonter tous ces aléas. Ce n'est pas tous les ans que l'on se permet de jouer une finale de Coupe d'Algérie. Nous avons aujourd'hui un match de Championnat (contre la JSS, ndlr), il faut le jouer et se concentrer par la suite sur la finale. Nous n'avons pas le choix. Nous devons faire avec cette donne et nous aurons ensuite trois jours pour bien préparer notre premier grand rendez-vous de la saison.
- Sur le plan personnel, vous avez déjà brandi ce trophée, mais vous avez échoué deux fois devant le même adversaire en 2006 et en 2007. Comment allez-vous vivre ce match face au MCA ?
Toujours avec la même passion et la même ferveur. Cependant, je tiens à rappeler que je n'ai pas pris part à la finale de 2007, car je revenais du Qatar et les règlements ne me permettaient pas de jouer. Pour revenir à votre question, nous allons affronter le Mouloudia en finale de la plus prestigieuse compétition dans un stade plein. Tout est réuni pour réaliser un bon match. Nous allons tout faire pour que ce trophée soit le nôtre cette fois. Je pense que nous avons les moyens de l'emporter. Cela ne devra plus durer. Il faut que l'hégémonie du MCA en Coupe s'arrête. Je souhaite vivement que allons faire plaisir à nos supporters cette année et leur offrir le trophée en battant le voisin mouloudéen.
- Justement, comment trouvez-vous cette équipe du MCA ?
C'est une équipe qui n'est plus à présenter. Le fait qu'elle soit en finale de Coupe d'Algérie et qu'elle se retrouve à la deuxième place en Championnat n'est pas le fruit du hasard. Nous allons la prendre très au sérieux, mais nous n'allons pas trop la respecter. Nous allons la bousculer, c'est sûr. Nous devons la faire douter dès l'entame de la partie. Il ne faut surtout pas lui laisser le champ de manœuvrer comme elle le désire.