Hormis un message de félicitation adressé par l'APW aux représentants de la presse pour leur rôle dans le développement économique et l'épanouissement du citoyen, aucune association, aucun parti politique, encore moins les officiels n'ont émis le moindre signe de reconnaissance pour celles et ceux qui, de par leur appartenance ethnique ou religieuse, ont bravé les dictatures, dénoncé le inégalités, affronté le terrorisme et payé de leur vie leur engagement pour servir l'humanité. A Souk Ahras, ces idéaux ne peuvent être perçus qu'à travers un correspondant qu'on n'arrive pas à apprivoiser ou à transformer en table d'écoute. Si les associations n'en disent pas mot, si les partis se dérobent, si la société civile s'en moque et si les officiels cachent mal leur désaffection pour la corporation, ce n'est surtout pas l'avancée de la liberté d'expression, dans sa dimension planétaire, qui va en pâtir. C'est une fête universelle qu'on refuse de reconnaître, depuis bientôt, trois années à Souk Ahras, et ce contrairement à toutes les autres wilayas limitrophes. Décidément, cette dernière est loin de s'inscrire dans l'ordre de la politique générale du pays, dans ce domaine, entre autres. On ne sait trop pour quelle raison.
… Et 4 jours avant à El Tarf !
Les journalistes de la wilaya d'El Tarf ont été invités jeudi 2 mai pour la toute première fois cette année par l'APW et la sûreté de wilaya. Le président de l'APC d'El Kala a profité lui de cette journée pour offrir un déjeuner à la corporation et parler des nouveaux aménagements des lieux publics et promenades en vue de la prochaine saison estivale. Le wali, pour sa part, a organisé également une cérémonie, mais le 30 avril, soit 4 jours avant le jour officiel de la célébration. C'est dire tout l'intérêt accordé à la cette manifestation. Cela donne l'impression d'être une simple formalité dont il faut se débarrasser. Imaginez un peu si l'on commémore la journée mondiale de la femme le 4 mars !