Considérant l'évaluation comme levier du processus d'amélioration de la qualité de l'enseignement dispensé, le communiqué du département de Benbouzid annonce le renforcement du dispositif déjà opérationnel par rapport à cette préoccupation. Plusieurs points sont retenus : mise en place d'un système de sanction (positif ou négatif) des chefs d'établissement et des enseignants liant la promotion aux résultats obtenus, évaluation permanente et régulière des acquis de chaque élève, inspection régulière des classes d'examen, suivi de l'avancement dans l'application des programmes au niveau de chaque établissement et utilisation d'indicateurs universellement reconnus (indicateurs de qualité, de rendement et d'efficience). A cela s'ajoute une nouvelle approche dans la gestion du secteur de l'enseignement consacrant la primauté de la fonction pédagogique sur la fonction administrative. Pour cela, le communiqué indique trois axes : une administration centrale qui assure un rôle de manager du processus de la réforme en cours, une décentralisation donnant une impulsion aux directions de l'éducation des wilayas et une gestion des établissements scolaires traduite par un « projet d'établissement » qui consacre le transfert de certaines prérogatives pédagogiques et organisationnelles avec obligation de résultats.