L'université d'été du Conseil des lycées d'Alger (CLA), qui s'est tenue du 28 au 30 août dernier à Alger, a permis de dégager les principales actions à mener dès la rentrée prochaine. Cinq campagnes ont été définies par le syndicat. Il s'agit de « la poursuite de la mobilisation autour des revendications socioprofessionnelles contenues dans la plate-forme de février 2003, l'instauration d'un débat transparent autour du statut de la Fonction publique, la défense des libertés syndicales pour la réforme d'un système éducatif public et de qualité, élargir le CLA et sa reconnaissance en tant que syndicat national des enseignants du secondaire », est-il indiqué dans un communiqué rendu public hier. L'ensemble de ces mesures vont être soumises à l'approbation des assemblées générales des délégués. Cette rencontre de trois jours a également fait ressortir les principales préoccupations des enseignants liées à leur carrière et, par la même, de leur statut. Ouvert au débat et à la critique, le CLA se ressource de sa mobilisation passée qui avait conduit à la satisfaction de certaines revendications. « La mobilisation des enseignants a permis de dépasser le sentiment de fatalité et délimiter la véritable responsabilité des centres de décision qui bloquent toute valorisation du statut social de l'enseignant et de sa carrière », est-il relevé. Autre proposition : « Faire du 5 octobre, une journée internationale de l'enseignant ».