Les automobilistes sont souvent bloqués à l'entrée ou à l'intérieur de la trémie et sont contraints d'attendre pendant de longues minutes dans une interminable procession de véhicules. Des trémies réalisées à coup de milliards pour désengorger certains carrefours importants d'Alger, ne servent plus à grand-chose. Certes, la situation aurait été plus grave sans ces ouvrages d'art, mais leur présence ne règle pas totalement le problème des encombrements. A Bir Mourad Raïs, les bouchons sont quasi quotidiens. Les automobilistes sont souvent bloqués à l'entrée ou à l'intérieur même de la trémie et sont contraints d'attendre pendant plusieurs minutes dans une interminable procession de véhicules. Même scénario à Aïn Allah où les autorités ont tenu à reconfigurer le plan de circulation avec des déviations, trémies et ponts. Le projet avait pour finalité de décongestionner cette voie empruntée par des centaines de véhicules et desservant plusieurs communes de l'ouest d'Alger. Hormis son aspect esthétique remarquable, ce passage est complètement bloqué chaque jour que Dieu fait. Aux heures de pointe, la circulation, vers certaines destinations y est quasiment impossible pendant des dizaines de minutes. A Chevalley, la situation est plus clémente, mais des désagréments sont souvent signalés. Tout compte fait, la grande concentration urbaine dans certaines parties de la capitale, le nombre de plus en plus important de véhicules et l'absence d'un plan de circulation adapté font que rien ne peut régler le problème, du moins dans l'immédiat. Une fatalité que les Algérois subissent au quotidien. Faut-il rappeler qu'à plusieurs reprises l'évacuation de malades a été énormément retardée à cause de ces embouteillages, car les ambulances se retrouvent coincées avec des cas graves à bord. Ni la sirène ni le civisme de certains conducteurs qui se rabattent à droite ne parviennent à leur libérer le passage.