Les automobilistes empruntant quotidiennement l'axe routier menant vers le lieu-dit « La côte » s'expliquent mal l'excroissance d'une partie d'un trottoir qui bloque la circulation routière juste avant le nouveau rond-point de Bir Mourad Raïs. Le trottoir se trouve juste après la passerelle et le point de contrôle de la police installé en ces lieux. Par le passé, ce dernier servait comme arrêt pour les bus arrivant de Blida. Mais depuis que ce dernier a été déplacé un peu plus loin, rien ne justifie qu'on ait laissé les choses en l'état. « C'est aberrant qu'on laisse ce morceau de trottoir gâcher la vie aux gens, surtout ceux qui n'y font pas attention du fait qu'ils n'empruntent pas cette route », s'exclame M.G. qui doit regagner chaque jour son lieu de travail à Garidi. Avec la promulgation du nouveau code la route, il serait pertinent d'agir également sur les « incohérences » qui caractérisent certains axes routiers. Plusieurs ouvrages ont été réalisés certes à Alger durant les cinq dernières années, toujours est-il que les services concernés, ceux du ministère des Travaux publics, peuvent agir pour améliorer encore mieux la fluidité de la circulation routière en éliminant certains points noirs. Des citoyens font remarquer, d'ailleurs, que le rond-point central de Chevalley, fermé actuellement dans le sens Bouzaréah-Clairval, « fait perdre aux automobilistes comme aux usagers des bus un temps précieux ». Tout le monde est obligé donc de se diriger vers le deuxième rond-point situé du côté de la cité Armaf pour pouvoir regagner à nouveau le chemin menant à Bab El Oued. « Je trouve anormal qu'on ferme (en partie) ce rond-point, alors que tout le monde s'accorde à dire qu'il peut faciliter encore plus le déplacement des véhicules », témoigne un chauffeur de bus assurant la ligne Tafourah-Chevalley. Autre correction à apporter, la présence d'un terre-plein juste avant le passage à niveau situé en face de l'entreprise Naftal au Caroubier. De nombreux automobilistes, notamment ceux qui ne connaissent pas les routes, butent fatalement sur ce bout de béton causant des fois des accidents mortels. A la trémie de la place Mauretania à Alger-Centre, c'est un autre spectacle autrement plus désolant : depuis quelques semaines, des traînées d'eau glauques sont remarquées à l'intérieur de cette structure réalisée depuis quelques années. L'odeur nauséabonde indispose les automobilistes, nombreux à emprunter cette voie du centre- ville. Le trou sur l'un des pans de la trémie a été raccommodé avec un tuyau, et l'eau se déverse plus loin, avec toujours les mêmes conséquences fâcheuses. Les trémies réalisées au début, comme celle de Mauretania, celle de la place du 1er Mai ou d'Addis-Abeba connaissent des congestions et des « malfaçons ». En plus des ruissellements d'eau, ces équipements sont souvent mal éclairés, et les automobilistes qui les empruntent sont souvent « agacés » par l'inexistence de points lumineux. A la Côte, les automobilistes ont l'impression d'étouffer en empruntant cette trémie qui n'en est pas une. Claustrophobes s'abstenir !