La polyclinique de Corso n'est pas dotée de moyens matériels permettant une bonne prise en charge des patients. Cet établissement sanitaire ne dispose pas d'un service de radiologie, ni d'un laboratoire ou encore d'une ambulance pour l'évacuation des malades nécessitant des soins approfondis. «Pour le moment, on n'a que deux médecins et quatre infirmiers, mais les soins s'arrêtent à partir de 16h. Les patients qui viennent après cette heure sont obligés d'aller à l'unité médico-chirurgicale de Boumerdès ou à l'hôpital de Thénia», dira un citoyen rencontré devant la polyclinique. Ce genre d'insuffisances prévaut au niveau de nombreuses autres structures de soins de la région. À titre d'exemple, l'Etablissement public de santé de proximité du chef-lieu de wilaya ne dispose que de deux polycliniques (Béni Amrane et Zemmouri), qui fonctionnent 24/24 et 7/7 sur les neuf qui lui sont rattachés.