L'antenne de l'Agence nationale de gestion de microcrédits (ANGEM) d'Oran entame, depuis quelques jours, des visites aux établissements pénitentiaires de la wilaya afin de faire connaître les possibilités qu'offre cet organisme aux personnes ayant accompli leurs peines de prison en vue de leur réinsertion dans la société. Dour Dans le cadre du dispositif de création de micro-activités et du soutien à la réinsertion des détenus, l'antenne de l'Agence nationale de gestion de microcrédits (ANGEM) d'Oran entame, depuis quelques jours, des visites aux établissements pénitentiaires de la wilaya. Cette action a pour but premier de faire connaître à cette frange de la société les possibilités qu'offre l'Agence nationale de gestion de microcrédits (ANGEM) aux personnes ayant accompli leurs peines de prison en vue de leur réinsertion dans la société et de leur éviter toute éventuelle récidive. D'ailleurs, il est prouvé qu'une mauvaise réinsertion sociale des prisonniers génère une croissance du phénomène de la criminalité. Les statistiques révèlent que depuis 2009, date de lancement de cette opération, 177 ex-détenus ont pu créer leurs propres micro-entreprises dans des secteurs d'activités, tels que les services ou la menuiserie du bois ou de l'aluminium. Il faut savoir que les bénéficiaires du microcrédit doivent, lors de la création de leurs activités, satisfaire à des conditions liées à l'âge (18 ans minimum), au savoir-faire (justifié par un diplôme ou une attestation de travail) et au niveau d'apport personnel pour le financement de type triangulaire. Il faut noter que parmi les aides et les avantages accordés aux bénéficiaires de microcrédit, il est prévu la formation, le soutien, le conseil, l'assistance technique et l'accompagnement.