Une opération de recensement et de récupération des biens communaux est lancée depuis peu par l'APC d'Aïn El Türck et consistant ainsi également à réactualiser le sommier de consistance. Une opération qui, de prime abord, ne semble pas être une simple sinécure pour la commission des biens communaux, eu égard au lourd contentieux qui entache ce volet. Et pour cause, nombre de biens immobiliers, loués pour de courtes durées n'excédant généralement pas les deux mois, dans le cadre d'activités économiques durant la saison estivale, ont été accaparés pendant de longues années par les locataires. D'autre part, des biens immobiliers destinés à une vocation commerciale première ont été carrément détournés de cette vocation. Enfin, des locaux commerciaux loués à des prix symboliques accusent des années de non-paiement des redevances locatives. Dans ce sens-là, nous dit-on auprès de l'APC, la commission des biens communaux tente d'abord de restituer ses biens, mais aussi de procéder aux recouvrements qui s'élèvent à des centaines de millions, voire des milliards de centimes, s'agissant des centres de colonies de vacances par exemple. Un litige oppose l'APC, nous affirme-t-on, au locataire de l'ancienne salle de cinéma de la ville, transformée en magasin de vente de meubles. L'ancien siège de la SEOR figure lui aussi sur l'agenda de la commission. Cette première action, saura-t-on, est un travail préliminaire qui consistera à assainir ce dossier des biens communaux qui fait tant jaser, jusqu'à sa réactualisation complète, pour peu que cela soit possible. Beaucoup de surprises sont attendues, car on laisse entendre que nombre de biens communaux ont été détournés.