Le SA Mohammadia avait entamé le championnat de cette saison avec un grand retard dans la préparation qui a été aussi caractérisée par les problèmes surgis à la barre technique, puisque quatre entraîneurs se sont relayés. Et ce n'est qu'avec l'arrivée de Bordji Daoud que l'équipe a pu retrouver son équilibre. Malgré tous ces échecs consommés, le président du directoire, en l'occurrence Belaribi, estime que cette saison a été pleine d'enseignements qui peuvent être utiles à l'équipe la saison prochaine: On n'a pas été ridicules comme le pensent certains, on aurait pu réussir sans les problèmes que nous avons vécus à l'entame du championnat. L'incapacité de l'équipe à se surpasser pour sortir de cette mauvaise passe est-elle de la seule responsabilité de l'encadrement technique ? Le bon sens voudrait que l'on ne pointe pas un index accusateur vers les entraîneurs en les rendant responsables de tous les maux du club. Les dirigeants du club ont, eux aussi, une part de responsabilité dans la déroute du club, sinon comment expliquer la qualité du recrutement opéré durant la trêve estivale et dont seule la direction administrative en connaît le secret. A cela, s'ajoutent les problèmes d'argent qui n'en finissent pas au SAM. La question demeure posée au moment où l'équipe phare de la wilaya de Mascara semble plongée dans une crise sans issue. Pour ce faire, les autorités n'ont pas lésiné sur les moyens financiers cette année. En définitive, pour les gens sensés, l'objectivité recommande un changement. Le directoire serait l'une des solutions idoines. D'autres, par contre, sont favorables à une Assemblée générale Elective «AGE». Des perspectives d'avenir, Belaribi estime qu'il faudrait renforcer la composante de l'encadrement du club par des jeunes pour hisser haut l'étendard de ce vieux club cher à tous les Mohammadiens.