L'université Saâd Dahleb de Blida a organisé durant trois jours, les 25, 26 et 27 avril, un colloque sur le chômage dans le monde arabe et ses répercussions sur la société. De nombreux enseignants et spécialistes se penchent, au niveau de l'hôtel de la 1re Région, d'abord sur la définition du terme « chômage », le chômage et la pauvreté, la relation entre chômage et criminalité et autres thématiques. 60 interventions sont enregistrées et un atelier ouvert au niveau de la bibliothèque universitaire permettra de sortir avec des recommandations. Fethi Mansour, directeur général adjoint de l'Union des conseils scientifiques arabes, a assuré qu'un observatoire arabe pour la lutte contre le chômage élira domicile à l'université. M. Kechad, doyen de la faculté des sciences économiques et des sciences de la gestion, a évoqué la nécessité de l'échange des expériences des pays arabes, lui qui a rappelé dans la première intervention « une absence de politique d'encouragement aux initiatives » et « l'absence de coordination entre pays arabes ». Pour ce dernier point, il sera appris que l'Union des conseils scientifiques arabes bute sur le problème du financement. « Moins d'un million de dollars réservé à l'Union qui édite quatre publications différentes, participe à la tenue de conférences, séminaires et colloques », dira Fethi Mansour. Ridicule, lorsque tout le monde sait quel est le montant des dépenses pour des manifestations de prestige organisées à travers les capitales arabes et le train de vie des grandes familles régnantes. La coopération entre enseignants, l'identification des problèmes, l'arabisation de la recherche sont également parmi les missions assignées à l'Union. 18 conférenciers venus des pays arabes, tels la Jordanie, le Soudan, l'Egypte, l'Irak et la Tunisie ainsi que des associations et des entreprises de lutte contre le chômage comme l'Ansej, la Cnac, l'Angem, l'Anem sont présents à ces journées premières du genre pour la thématique choisie.