Une étude pour la restauration de la grande maison qui a vu naître cheikh Aheddad à Seddouk Oufella est prête, apprend-on auprès de sources administratives. L'information intervient ainsi quelques jours après l'appel de la famille du cheikh lancé à l'occasion de la présence du ministre des Affaires religieuses dans la région, venu inaugurer le 2e colloque sur la tarika rahmania et l'insurrection de 1871. Des travaux d'aménagement et de restauration ont été, pour rappel, effectués sur les lieux mais n'ont concerné que la kheloua, pièce où le cheikh passait son temps à méditer et la pièce qui lui est mitoyenne. 1,5 million de dinars environ ont été dépensés par la wilaya pour retaper ces deux pièces. Lors de la visite ministérielle, le wali a promis d'étudier la possibilité de la prise en charge de l'opération de restauration. En attendant les crédits nécessaires pour pouvoir entamer les travaux, des études ont aussi été faites pour l'aménagement en musée historique de la zaouïa, devenu site historique témoignant de la lutte contre la colonisation française. Né au village de Seddouk Oufella vers 1790, cheikh Aheddad mourut le lundi 29 avril 1873 à la prison d'El Koudia à Constantine. Bien qu'il ait émis de son vivant le vœu d'être enterré dans son village natal, sa dernière demeure est à ce jour au cimetière central de Constantine. Sa famille espère toujours pouvoir transférer ses ossements au cimetière de Seddouk Oufella, près des siens.