A l'occasion du 14e Sitev, la Fédération nationale des hôteliers (FNH) a présenté un état des lieux du tourisme dans notre pays. Le flux touristique international a dépassé, en 2012, la barre du 1 milliard d'arrivées. Ce chiffre était en 2011, de 996 millions, soit une augmentation annuelle de plus de 4%. Le chiffre d'affaires annuel des ressources générées par le tourisme à l'échelle planétaire, avoisine les mille milliards de dollars, pour notre pays, on estime ces ressources aux alentours de 460 millions de dollars. Les flux touristiques en Algérie ont sensiblement augmenté depuis une dizaine d'années. En 1999, les données statistiques font état de 175 000 touristes. En 2010, ce chiffre est passé à 1,3 million de touristes, en 2011 à 1,5 million et en 2012 à plus de 1,7 million. Il est évident que dans ces chiffres, des nationaux non-résidents sont compris. La Tunisie a reçu 4,7 millions de touristes en 2011, le Maroc en a reçu 9,35 millions à la même période et 9,5 millions de touristes en Egypte. Concernant le parc hôtelier, il est constitué de plus de 1200 hôtels toutes catégories confondues, représentant une capacité de 98 000 lits. La grande majorité est constituée d'hôtels privés. Le secteur public est représenté par 63 établissements hôteliers, dont 8 stations thermales. Il ne représente que 5% du parc hôtelier global. A l'horizon 2015, plus de 763 hôtels seront livrés, avec une augmentation de la capacité de plus de 86 000 lits, ce qui devrait nous amener à une capacité globale de plus de 170 000 lits. Notre pays possède 10 hôtels de 5 étoiles, la Tunisie 45 et 100 hôtels en Egypte. Contrairement à d'autres secteurs économiques, le tourisme et l'hôtellerie demeurent un secteur horizontal fortement lié à l'environnement en général (transport, culture, artisanat, moyens de communication, hygiène) et aussi, à des modes de fonctionnement sociaux qui s'enracinent dans le vécu quotidien. La promotion d'une vraie politique du tourisme est complexe. Il y a encore des contraintes au développement du tourisme. Ces contraintes récurrentes sont essentiellement liées à deux problématiques : celle du foncier et celle du financement.