Il semble que l'administration du département de pharmacie, Université d'Alger, pressée de fermer ses portes pour le départ en congé, n'a pas jugé utile de régler auparavant les problèmes d'une soixantaine d'étudiants. Trois d'entre eux affirment que les étudiants répétitifs sont victimes de cette administration qui « reconnaît ses torts, mais ferme les yeux ». Ainsi, selon eux, les responsables du département et les jurés ont décidé de « modifier le système de calcul des moyennes sans nous avertir, alors que les examens de synthèse s'étaient achevés ». Ces derniers avaient calculé seuls leurs moyennes sur la base des notes de modules affichées, conclu qu'ils avaient eu leur année et n'ont pas jugé utile de passer en synthèse. Mais une fois les délibérations faites et les résultats affichés, la veille du départ en congé, quelle ne fut leur surprise de constater qu'ils étaient ajournés ! L'administration, en plus d'avoir modifié le système de calcul des moyennes en changeant les coefficients, a omis de comptabiliser un module, en l'occurrence celui de pharmacologie. Du coup, les moyennes ont chuté de beaucoup. L'administration et les jurés sont restés de marbre face aux réclamations insistantes de ces étudiants qui risquent de « rater » inutilement une année, alors que leurs véritables moyennes générales leur permettent le passage en cinquième année. Il leur faudra donc attendre la rentrée universitaire pour tenter de régler leurs cas et ceux de beaucoup d'autres étudiants partis en vacances confiants et ignorants la situation, mais ils sont persuadés que l'administration veut les saboter et qu'elle y arrivera.