Objet d'acerbes critiques et qualifié de mouroir, le service des urgences médicales du CHU Ibn Sina revit grâce à la réparation et à la mise en service du cathéter. En panne depuis plus d'une année, le cathéter des urgences médicales de l'hôpital Ibn Sina est de nouveau en service au grand bonheur des victimes de crise cardiaque. C'est ce qu'a déclaré le Pr. Bouaziz, directeur des activités médicales et chargé de la communication au CHU Ibn Rochd. Durant la durée de la panne, le service des urgences de cet hôpital avait enregistré quotidiennement une moyenne de deux décès, soit plus de 700 durant l'année dernière. Sa remise en service a nécessité un risque de gestion, en cas d'échec, puisque les Professeurs Bouaziz et Bouzidi ont pris des initiatives personnelles en faisant appel à un haut technicien spécialiste en la matière pour le réparer, étant donné que le fournisseur a échoué dans sa remise en service. Une jeune équipe de six cardiologues a été installée dans cette unité pour assurer une présence H24. Objet d'acerbes critiques et qualifié de mouroir, le service des urgences médicales de Ibn Sina ne l'est plus depuis l'entrée en service de l'unité du cathétérisme. A quelques mètres plus loin, précisément au service hémodialyse, les insuffisants rénaux ont été dotés de deux nouveaux générateurs. Bien que la demande demeure très importante, ces deux appareils ont néanmoins soulagé un tant soit peut la demande qui connaît son pic en période estivale. Du côté du service d'imagerie, la même source confirme la réception, pour la première fois, d'un IRM. Il consolidera les trois scanners de dernière génération et les tables numériques du même service. Et pour désengorger le service de la gynécologie obstétrique de l'unité Ibn Rochd, le Pr. Bouzidi a ouvert un pôle de gynécologie obstétrique hospitalo-universitaire à l'EHS El Bouni. Ce dernier est animé par six résidents avec des spécialistes en place pour optimiser l'activité et permettre une meilleure prise en charge aussi bien à l'EHS El Bouni qu'au CHU Ibn Rochd. Ainsi, l'humanisation des services médicaux est en passe d'être concrétisée par cette jeune équipe qui, pour ce faire, ont débloqué jusqu'à présent, 180 millions de dinars auxquels il faut ajouter 250 autres pour les équipements. Ce budget, faut-il le souligner, avait été mis à la disposition de la direction générale du CHU Ibn Rochd depuis déjà plus de 10 ans. Il a fallu l'émergence de cette jeune équipe qui a su fouiner dans les tiroirs et dépoussiérer cette enveloppe bloquée par l'ancienne direction générale.